Le gouvernement et les autorités sanitaires ont-ils pris à temps la mesure du danger et les décisions adaptées ? "Je savais que le tsunami était devant nous", a reconnu Agnès Buzyn...

Neuf hommes et deux femmes, majoritairement des médecins, ont été placés à l'avant-poste de la '"guerre" déclarée contre le Covid-19. Avec le risque d'être instrumentalisés par le pouvoir politique. Mission impossible ?

Le sujet hante le personnel soignant depuis le début de l'épidémie. La France a découvert qu'elle était en manque tragique de masques de protection, faute d'avoir constitué des stocks de cet équipement basique mais vital.

En deux cents ans, la politique publique de prévention a évolué en fonction des maladies, des connaissances scientifiques et des idées dominantes.

Frontières, écoles et bars ouverts... Malgré les critiques de ses voisins, la Suède a choisi pour lutter contre la pandémie une stratégie originale, orchestrée par l'épidémiologiste en chef de la Santé publique. Bilan.

Si l'épidémie actuelle lui rappelle sa fragile condition, l'homme contemporain attend surtout de la science le vaccin miracle, observe l'auteur de "Sapiens. Une brève histoire de l'humanité". Pour l'historien, il lui faudrait également réapprendre à penser sa propre finitude.

Le 11 mai, ces "anges gardiens" : comme les a surnommés Olivier Véran, devront identifier les Français infectés et ceux qu'ils ont pu contaminer. Un dispositif monté à la hâte et qui suscite bien des questions. Certains redoutent une "police sanitaire".

De plus en plus de dirigeants osent poser ouvertement la question : les laboratoires de haute sécurité de Wuhan, dont le fameux P4, ont-ils joué un rôle dans l'épidémie ? L'hypothèse d'une contamination sur le marché serait en tout cas écartée.

Le manque de moyens criant des hôpitaux a masqué un temps l’état de délabrement des services psychiatriques, aujourd’hui en première ligne pour gérer les pathologies de l’après-covid. Entretien avec Mathieu Bellahsen, coauteur de "La Révolte de la psychiatrie".

Pas de réouverture prévue pour l'instant pour les restaurants. Alors qu'un violent choc économique se profile, la réinvention s'impose, avec l'ébauche de solutions de vente inédites. Un saut dans l'inconnu pour le groupe italien branché.

Avec des librairies fermées, des ventes à l'arrêt et des romans mort-nés, la filière a été fortement affectée par la crise du coronavirus. Sa convalescence s'annonce difficile. Enquête.

A cette question, "L'Obs" ouvre le débat et ses colonnes à Patrick Artus, économiste en chef de Natixis et à Agnès Bénassy-Quéré, professeur à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et à l'Ecole d'Economie de Paris, également coprésidente du Conseil d'Analyse économique de 2012 à 2017. Pour le premier, c'est évident, "A l'échéance, l'Etat ne remboursera pas la dette". Pour la seconde, "On risque de rendre les finances publiques insoutenables". Avis croisés.