Yuval Harari s'est-il trompé ? Dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité" (2011), l'historien décrivait un phénomène intervenu de manière soudaine il y a 50 000 ans, fondé sur notre capacité à raconter des histoires. Une vision désormais contestée par de nombreux paléoanthropologues.

Un minuscule poisson a réussi le fameux « test du miroir », ce qui prouverait qu’il a conscience de lui-même. Vraiment ? Divisés sur la question, les scientifiques repensent la notion de conscience et remettent même en question la validité de ce test…

Il fait parler de lui depuis quarante ans : le mystérieux signal Wow, venu de l'espace et capté en 1977, est-il un message extraterrestre ? Ou bien, comme l'affirme un professeur américain, a-t-il été émis par une banale comète ?

Ce trouble de l'apprentissage touche 1 enfant sur 20 en France. Une étude vient de démontrer qu'il serait dû à un défaut de l'oeil. Un résultat critiqué car il contredit toutes nos connaissances sur le sujet.

La découverte en 1924 par un paysan de l’Allier des vestiges d’une civilisation préhistorique inconnue déclencha une virulente controverse archéologique. Et si l’écriture avait été inventée en Europe ? Malgré le démenti des scientifiques, qui ont prouvé qu’il s’agissait d’une supercherie, l’affaire fut instrumentalisée dans les années 1970 par l’extrême droite. Aujourd’hui encore, les « glozéliens » réclament la réouverture des fouilles.

Il y a cent ans, un site du massif central révèle des milliers d'objets dont certains présentent des traces d'écriture... préhistorique. Retour sur la polémique de Glozel, qui a longtemps troublé les archéologues.

Les nouvelles techniques génomiques (NTG) attendent le feu vert de la Commission européenne pour pouvoir intégrer nos exploitations agricoles. Élaborées grâce à l'outil Crispr-Cas9, elles offrent des modifications plus subtiles de l'ADN des plantes en plus de l'introduction de gènes étrangers. Une promesse d'innocuité et de sécurité qui ne convainc pas tous les scientifiques…

Barricadés dans des congélateurs, au fin fond de laboratoires ultra-sécurisés, des virus inédits dorment. Ressuscités d'entre les âges, rendus plus virulents, plus contagieux ou, simplement, créés de toutes pièces, tous sont la création de quelques scientifiques. Des apprentis sorciers ? Non : la modification de virus a un potentiel thérapeutique bien prouvé. Sauf que certaines de ces réalisations hérissent tout un pan du monde de la recherche par leur grande dangerosité... Comment sont-ils fabriqués ? Pourraient-ils s'échapper ? Voici le fascinant bestiaire des "frankenvirus". Sommaire.

Cela ressemble presque à une lapalissade : pour préserver la biodiversité ne faut-il pas conserver la plus grande diversité d'espèces possible ? Autrement dit, l'arbre de vie ne doit-il pas trôner au coeur de toute stratégie de conservation de la nature ? Même si cela permet de mieux protéger les lignages les plus à risque d'extinction, Helge Bruelheide prévient : pour prioriser les efforts, ce critère n'est pas suffisant.

En 1924, Emile Fradin, paysan du Bourbonnais, découvre des tablettes gravées de signes inconnus. Et si l'écriture était née en Auvergne, bien plus tôt qu'en Mésopotamie ? Après un siècle de controverse, cette thèse s'effondre avec la publication d'un rapport scientifique.

C'est peut-être une fausse bonne idée, même si elle comporte des vertus pédagogiques. Plus il y a de ruches en ville, moins les autres pollinisateurs citadins, déjà déclinants, y trouvent leur place. Ce qui, finalement, nuit à la biodiversité. Un comble ! Un bon équilibre reste donc à trouver.

"Protéger nos ruches, c'est protéger la biodiversité". Ce message est martelé à l'envi. Or de plus en plus de scientifiques sont convaincus que, loin de contribuer à la diversité naturelle, l'omniprésence de l'abeille domestique représente, au contraire, un péril pour ses cousines sauvages.