Les outils de veille surveillent un périmètre et des sources à partir d'un instant T et sur une certaine durée. Pourtant la veille doit être accompagnée d'un minimum d'antériorité. Ainsi, les plateformes de veille présentent sur le marché français proposent des archives et de l'antériorité. Est-il pour autant possible de considérer ces plateformes comme des outils de recherche rétroactives sur le web ou les réseaux sociaux ? C'est la question que s'est posée "Netsources" en analysant plusieurs outils : Digmind, Keywatch, Meltwater, MyTwip, Sindup, Visbrain, Talkwalker, Inoreader, Feedly.

La recherche d'informations sur Internet peut vite se transformer en casse-tête si ce qui est recherché est inférieure aux années 2000, voire même un peu plus récent. En effet, toutes les informations publiées sur le web n'y restent pas éternellement et après plusieurs années voire décennies, des pages ou sites web entiers peuvent finir par disparaître.

L'archivage des contenus publiés sur le web reste une problématique majeure en 2022. L'évolution rapide du web rend rapidement obsolète des contenus parus il y a tout juste 10 ou 15 ans, qui finissent par disparaître sans laisser de traces ou sans avoir été sauvegardés. Quelques outils, à l'échelle nationale ou internationale, tentent cependant de répondre à cet enjeu de l'archivage du web. Ils s'avèrent très utiles pour les professionnels de la veille, même si tous n'affichent pas des performances optimales.

En France, la dématérialisation documentaire s'est imposée dans les grandes entreprises françaises, mais également dans de nombreuses TPE et PME. D'ici 2020, elles devront toutes relever le défi de la facturation électronique indiquée dans le cadre de la loi Macron. Face à ces changements, les TPE-PME s'intéressent de plus en plus à l'archivage électronique. A la clé : gain de temps et économies. Détails et explications. Quelques données chiffrées : en 2016, le marché de la dématérialisation documentaire en France a représenté 6,34 milliards d'euros.

Faut-il mettre sur un même plan e-discovery et archivage électronique ? Si les deux concepts ont des points communs, dont la question de l'accès à l'information, la traçabilité et la valeur probante, des différences de fond existent. Pour rappel, l'e-discovery américaine fait partie de la procédure de discovery ou de découverte des preuves sous forme électronique. Il s'agit d'une phase préliminaire au procès civil ou commercial qui permet aux parties d'investiguer et d'instruire elles-mêmes les preuves.

Chaque année, 1,5 kilomètre d'archives linéaires vient enrichir le fonds de la RATP. L'organisation a pris conscience des enjeux de cet archivage en 2018, au moment où le numérique et le papier se côtoient quotidiennement dans les services. Elle cherche donc à mettre en place une démarche de records management, pour aider à la gestion des documents et davantage sécuriser ceux qui doivent être archivés. Cela passe notamment par la formation des agents de l'entreprise à de nouvelles pratiques : il faut leur expliquer les enjeux de l'archivage électronique, et ce que cela changera pour eux.

Comment numériser ? Comment conserver ? Lorsqu'il s'agit de documents patrimoniaux, ces deux questions deviennent d'autant plus cruciales. Voici comment les penser ensemble.

La Sacem vient de lancer son musée virtuel qui donne accès à un splendide patrimoine archivistique jusqu'ici inaccessible. Visite des coulisses.