Défense, énergie, biotech... les rachats de fleurons par des acteurs étrangers se multiplient. Bercy, qui a les moyens de bloquer ces opérations, reste en retrait.

La Turquie, l’Inde, le Brésil, la Chine, les Etats du Golfe, l’Indonésie… Un nouveau bataillon de puissances émergentes prend pied sur le continent africain, misant sur ses débouchés prometteurs (ci-dessous). Bousculés, les pays européens et les Etats-Unis tentent de revenir dans le jeu. Les Africains comptent bien tirer profit de cette concurrence inédite pour accélérer leur développement. Sommaire. La course à l'Afrique. "Méfions-nous de tout le monde".

Après avoir délaissé le continent, où elle est surtout présente au Nigeria, la major anglo-néerlandaise s'active en Afrique de l'Est et s'apprête à revenir en Angola.

Le groupe français, jusque-là cantonné à la conception d'usines de production d'eau, vise désormais des contrats de délégation de service public au sud du Sahara.

Investissements, objectifs, nouvelles et futures filiales, le dirigeant passe au crible la stratégie du groupe suisse, spécialisé dans la chimie de la construction.

A l'inverse de ses concurrents internationaux, le groupe français a fait du continent une priorité, avec des objectifs de rentabilité élevés.

Finances publiques sous contrôle, fin des coupures de courant, réalisation d'infrastructures, le bilan du chef de l'Etat, candidat à un second mandat, est positif. Mais pour la population, l'émergence reste encore lointaine.

Développement du secteur privé, ajustement des politiques publiques, intérêt pour les marchés subsahariens... Le dirigeant tunisien livre son analyse des dynamiques maghrébines.

Tour d'horizon de l'activité minière sur le continent, selon les minerais, un focus sur les cours, détai sur certaines stratégies d'entreprises porteuses. Sommaire. Logistique. Comment la Guinée a dopé sa production de bauxite. Cours. Des investisseurs fébriles. Manganèse. A Tambao, le Burkina veut tourner la page Frank Timis. Or. Endeavour part à la conquête de l'ouest. Cuivre. La Gécamines ouvre la chasse aux dividendes.

Cette technologie y favorise l’accès aux soins ou la prévention des maladies des cultures vivrières.

Poids écrasant de la dette, déficits qui se creusent, investissement privé en berne, infrastructures insuffisantes... Faute d'une vision ambitieuse, les promesses du Printemps tunisien sont restées lettre morte, et les opérateurs étrangers s'impatientent.

Du Maroc à la Côte d'Ivoire, quatre métropoles rivalisent d'ingéniosité pour séduire les investisseurs du secteur. Sommaire. La bataille des hubs francophones. Dakar, le grand laboratoire. Tunis, la force créatrice. Casablanca, le centre d'attraction. Abidjan, cité connectée. Karim Koundi, associé de Deloitte : « Le continent doit développer ses propres contenus ». Pour MTN, le futur est en ligne.