Le 8 octobre 2019, le cosmologiste James (Jim) Peebles et les astronomes Michel Mayor et Didier Queloz sont désignés comme lauréats du prix Nobel de physique 2019, qu'ils recevront officiellement le 10 décembre prochain. Le premier pour sa contribution aux fondations de la cosmologie et les seconds pour leur découverte de la première exoplanète.

Des chercheurs ont trouvé la preuve que la Terre recueille de la poussière interstellaire qui contient un marqueur de supernova : le fer 60. Notre Système solaire baigne-t-il dans un reste d'étoile morte ?

La naissance de l’Univers a été plutôt agitée ! D’abord très dense et chaud, il a connu en une fraction de seconde une expansion soudaine qui continue aujourd’hui. S’en est suivi une succession de transformations, amenant à l’apparition de la matière puis bien plus tard à l’apparition des premières étoiles. Revenons 13,8 milliards d’années en arrière, pour tenter de comprendre cette mystérieuse histoire...

Alors que le prix Nobel de physique vient de récompenser trois spécialistes des trous noirs, ces étranges objets soulèvent encore d’importantes interrogations. En particulier, ils détruiraient l’information associée à la matière qu’ils engloutissent, ce qui serait contraire aux lois de la physique quantique. Un paradoxe que de nouvelles observations devraient aider à dissiper.

Certains résultats d'observations astrophysiques semblent inconciliables. C'est peut-être le signe que les hypothèses de base du modèle du Big Bang sont à revoir. Il faut donc tester ces prémisses, mais comment ?

Des étoiles qui fusionnent pour n'en former plus qu'une, le phénomène est probablement assez fréquent dans l'Univers. Mais il est très bref. Et les chances de l'observer sont infimes. Pourtant, les astronomes ont identifié une poignée de cas qui les éclairent sur ces cataclysmes susceptibles de rebattre les cartes de l'évolution stellaire.

Certains anciens amas de galaxies semblent avoir grandi trop vite. Ils constituent un laboratoire pour explorer l'astrophysique dans des conditions extrêmes.

Les trous noirs semblent les objets les plus exotiques de l'astrophysique. Pourtant, des physiciens sont parvenus à reproduire sur Terre leurs principales propriétés. Bienvenue dans le monde étrange de la gravitation analogue !

La découverte des plus grandes structures de l'Univers en rotation, mais aussi d'un arc de galaxies de 3.3 milliards d'années-lumière donne le tournis aux astronomes qui doivent faire entrer ces géants dans les cases de leurs modèles !

En mesurant avec précision les signaux radio périodiques reçus de plusieurs dizaines de pulsars, les astrophysiciens comptent détecter les ondes gravitationnelles émises par des paires de trous noirs supermassifs. Cette démarche vient de livrer ses premiers résultats encourageants.

En 2019, le trou noir central de la Voie lactée, Sagittarius A*, provoquait un sursaut lumineux hors norme. Depuis, les astronomes tentent de comprendre ce qui s'est produit : engloutissement brutal de matière ou bien autre qui renseignerait sur l'environnement proche de l'astre dense ?

Trop sombres et trop froides, les naines brunes sont longtemps restées impossibles à observer. Depuis une vingtaine d'années, ces objets à la frontière entre les étoiles et les planètes commencent à révéler leurs secrets.