Chargé d'enquêter sur d'éventuelles ingérences étrangères dans la campagne présidentielle de 2016 aux Etats-Unis, le procureur spécial Robert Mueller est à la manoeuvre dans l'affaire américano-russe qui menace Donald Trump.

Julian Assange, WikiLeaks et la campagne présidentielle américaine de 2016.

Dans "What Happened" (qui sera édité en français sous le titre "Ça s'est passé comme ça") Hillary Clinton revient sur son inimaginable défaite lors de l'élection présidentielle américaine de 2016 où, dit-elle, en ne parvenant pas à remporter le scrutin, elle a "laissé tomber tout le monde", laissant les États-Unis être dirigé par D. Trump qu'elle considère comme "immature, manquant de contrôle, non-qualifié pour son poste, trop réactif, imprévisible et dangereux".

Les concours de beauté ont longtemps aidé Donald Trump dans ses affaires. Mais l'un de ces concours aurait bien pu l'aider dans sa campagne présidentielle.

C'est l'anti-Donald Trump. Crédité de plus de 10% dans les sondages, le candidat libertarien à la Maison Blanche pourrait être une épine de plus dans le pied du magnat de l'immobilier.

C'est un scandale sexuel qui a fait les délices de la presse people américaine la semaine dernière. Mais les frasques de l'ancien espoir démocrate ont surtout déstabilisé sa femme, en pleine campagne présidentielle. Car Huma Abedin n'est autre que la proche conseillère et "fille spirituelle" d'Hillary Clinton.

Au cours de l'été, après avoir soutenu Bernie Sanders durant la primaire démocrate, le patron n'a pas hésité à planter un panneau géant sur le toit du restaurant, affichant sa préférence pour Hillary Clinton.

Ils défient tous les analystes politiques. Les "Trumpistas", ces Américains d'origine hispanique qui ont choisi le camp du milliardaire républicain, ne sont pas à une contradiction près. Fermant les yeux sur les outrances du bouillonnant candidat à l'égard des immigrés et des femmes, ils comptent bien faire barrage à Hillary Clinton. Conservateurs fervents, déçus de l'establishment politique ou militants anti-avortement, ils n'ont surtout pas l'intention de renoncer à leur part du rêve américain.

La presse réformiste qualifiait Sanders de « populiste idéaliste » et sa « candidature de témoignage » était saluée d'un sourire avant qu'il ne soit pris au sérieux, en particulier depuis sa série continue de victoires de fin mars à début avril 2016... Après avoir ricané de ses saillies, ignoré son travail de terrain auprès d'une Amérique progressiste que l'on croyait exténuée, les médias et Hillary Clinton ont tardivement consenti à lui prêter attention. Tous se rendent aujourd'hui à l'évidence : ils n'ont pas vu venir le vieil homme et ne parviennent pas à expliquer son ascension.

Comme le notait déjà Tocqueville, les idées démocratiques constituent une forme de religion civique pour les Américains. Or les déclarations tonitruantes et le populisme exacerbé de Donald Trump menacent l'ensemble de ce système. Analyse d'un spécialiste des élections outre-Atlantique.