Quand elle avait diffusé, le 6 août 2015, la première confrontation entre les dix candidats républicains les mieux placés pour remporter l'investiture du Grand Old Party, la chaîne conservatrice Fox News avait battu des records d'audience.

Le magnat de l'immobilier a fait de son nom un label décliné à l'infini avec plus ou moins de succès. Un savoir-faire qu'il compte bien utiliser pour décrocher l'investiture républicaine dans la course à la Maison Blanche.

Plébiscitée par les démocrates, redoutée par les républicains, l'ex-secrétaire d'Etat semble bien placée pour se présenter à la présidentielle de 2016. Mais nul ne sait quand elle posera sa candidature.

Dans la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2016, Hillary Clinton compte bien, cette fois, profiter de la popularité de Bill. Reste à savoir quelle place assigner à cet encombrant mari.

Aussi connue pour ses bourdes que pour son parcours politique, l'ex-candidate républicaine à la vice-présidence américaine se rêve, cette fois, secrétaire à l'énergie de Donald Trump.

Qu'il promette des baisses d'impôts ou un mur face au Mexique, ils l'applaudissent des deux mains. Ces Américains remontés contre le système ont fait du milliardaire le leader de la course à la primaire républicaine. Un électorat plutôt blanc et populaire, séduit par les phrases chocs du magnat de l'immobilier.

A l'approche de la présidentielle, les chaînes de télévision américaines se frottent les mains. Les publicités pour les candidats, les partis et les lobbies devraient remplir les caisses.

C'est reparti pour un tour. Tous les quatre ans, ce petit Etat rural du Midwest voit sa tranquillité troublée par l'incessant défilé des candidats à la Maison Blanche. Car ses électeurs sont les premiers à voter aux primaires et caucus américains. Un privilège qui remonte à 1972. Et fait des Iowans des experts en politique.

Certains profitent d'un séjour aux Etats-Unis, d'autres sont passés par un touropérateur : la campagne présidentielle américaine suscite un tourisme d'un nouveau genre. Souvent venus d'Europe, ces drôles de vacanciers plongent le temps d'une primaire dans la politique made in US. Au programme : meetings, porte-à-porte et selfies avec les candidats.