Alors qu'en Allemagne des voix dissonantes s'élèvent, le temps est-il venu, en France, d'un vrai débat à gauche sur la gestion de la crise migratoire ? Sommaire. Ni Plenel ni Zemmour : affronter les problèmes sans arrière-pensées. Immigration : le débat qui gêne la gauche. Filières d'immigration : les esclavagistes des temps modernes. "Il ne faut pas regarder la question migratoire de manière hémiplégique".

Au cours des deux dernières décennies, la scène migratoire a radicalement changé : dans ses trajectoires, dans ses stratégies, dans ses motivations. Mais ce qui a aussi changé, ce sont nos perceptions, ainsi que les catégories juridiques utilisées pour répartir, classer et différencier les immigrants à partir d'une prétendue identité administrative (migrants climatiques, politiques, économiques).

La femme la plus menacée de France figure sur la liste des personnalités nommées pour le prix Nobel de la paix 2021. Confidences.

La décision "Liberté d'association" rendue le 16 juillet 1971 marque une étape fondamentale dans l'affirmation du Conseil constitutionnel. Comment cette institution, qui devait veiller avant tout à ce que le Parlement n'empiète pas sur les prérogatives du pouvoir exécutif, est-elle devenue la gardienne des libertés fondamentales ?

Alors que les « nouveaux philosophes » et les dissidents adoptaient la morale des droits de l’homme individuel, Claude Lefort, sur une base marxiste, propose une politique des droits de l’homme social. Mais les individus peuvent-ils opposer le droit à l’Etat si, comme le pense Marcel Gauchet, ils ne sont que les produits de ce dernier ?

Les droits de l’homme sont essentiellement solidaires de la révolution démocratique. Et cette dernière est d’abord un mouvement social, qui ouvre un espace dans lequel la société peut se rapporter à ses conditions matérielles, ses projections imaginaires et son ordre symbolique. La vague néolibérale, qui accroît les inégalités et induit la perte du symbolique, requiert donc une reprise de la question sociale au nom de la démocratie.

La démocratie sauvage dessine une troisième voie entre totalitarisme et conservatisme : celle de la revendication de droits nouveaux. Sans cette fragile puissance de désordre, la démocratie institutionnelle peut dériver vers le totalitarisme.