Une fiction inspirée par l'expérience de l'auteur. A la fin des années 1960, le jeune écrivain vient de publier son premier roman et s'interroge sur le futur de son oeuvre. Il s'installe place des Vosges et rencontre Jean-Edern Hallier et Thomas Harlan, invente des scénarios, consomme alcools et drogues, rêvant aux multiples possibilités que lui offre son avenir.(Electre) ....................................................................................................................................................................................................................... C'était dans les années juste après l'explosion de Mai 68, celles de la jouissance et de l'évaluation des dégâts. Celles d'après le crash planétaire des Beatles. Celles des anciens combattants abattus, titubants, des filles qui reprenaient leurs esprits. Celles de Bowie. De la culture pop critique, du structuralisme, de la mise en abyme. Tout paraissait possible, les portes étaient ouvertes, et l'aventure au coin de la rue. Certains allaient s'éteindre, le souffle coupé. D'autres allaient traverser le feu. C'étaient les années 70 et, pour moi, cela se passait place des Vosges.

À peine entré dans l'exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien  : une migraine ophtalmique l'oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu'on a dressé pour lui dans le musée.En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l'exposition en proie à des états d'intensité contradictoires, qu'il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée  ?À travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme Œdipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l'amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l'expérience  : sa violence ouvre alors l'auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve.Mais au fil de la nuit on accède au cœur d'une odyssée heureuse  ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon  : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu.L'expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l'auteur, qui a demandé à ce qu'on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux.

Ce parcours explore en commençant par les grands aînés (Debussy, Stravinsky, l'école de Vienne...) les constellations de la création musicale du dernier siècle. L'écrivain, musicien amateur, relève le défi d'écrire sur la musique contemporaine, réputée difficile, voire inaudible.

À travers cet ouvrage, nous rendons un vibrant hommage à nos vaillants missionnaires franciscains belges, qui ont sacrifié leur jeunesse et quitté leur patrie pour l'évangélisation du Congo. L'occupation normale d'une mission était de 4 à 5 personnes : le P. supérieur, qui en général était en charge de l'église et la gestion de la mission ; le P. directeur, responsable de l'école centrale, de l'internat et des petites écoles de brousse ; le P. ‘'broussard'', c'est-à-dire le missionnaire itinérant, qui à raison de trois semaines par mois, voyageait dans la brousse en visitant les villages et leurs chapelles-écoles, en célébrant la messe et les sacrements, en prêchant, en enseignant et en redressant les choses quand il le fallait...Et finalement, le ‘'Frère'', c'est-à-dire le frère laïc, véritable factotum de la mission. La première génération de frères laïcs a énormément contribué au succès des missions et de l'évangélisation, comme maçons, menuisiers, garagistes, cultivateurs, instituteurs ou directeurs d'écoles.

Marin et voyageur infatigable, Loti raconte ses épopées. Il y apparaît également tantôt contrebandier, académicien, joueur de pelote basque, organisateur de fêtes costumées, mari résigné, amant infatigable, père attentif et fils aimant. ©Electre 2023

Pendant une très longue période, la pensée politique de Céline a été occultée par le commentaire littéraire et l'interprétation textuelle. Cependant, en 1938 déjà, H.-E. Kaminski, en faisant de l'écrivain un personnage de fiction, cruel, imbu de lui-même, pervers, sombre et délirant qui va jusqu'à rencontrer le Führer en personne, entendait démontrer ses liens avec la propagande hitlérienne. ©Electre 2019 ..................................................................................................................................................................................................................... Biographie Né en en Prusse-Orientale, Hanns-Erich Kaminski (1899-?) est un écrivain libertaire d'expression allemande et française. Journaliste anti-nazi, il rejoint Paris en 1933, où il se rapproche des milieux anarchistes, puis voyage en Espagne avant d'émigrer en Argentine en 1940. Il a notamment publié Ceux de Barcelone et le pamphlet Céline en chemise brune.

Alors qu'il est en exil, le chroniqueur dénonce la destruction spirituelle de l'Europe sous le IIIe Reich, le génocide littéraire visant les écrivains juifs allemands ainsi que la destruction des livres par des dirigeants qu'il juge analphabètes. ©Electre 2019 ..................................................................................................................................................................................................................... Joseph Roth est un écrivain juif autrichien né le 2 septembre 1894 à Brody, Galicie orientale, aujourd'hui en Ukraine. 11 est mort à Paris le 27 mai 1939 et est enterré au cimetière parisien de Thiais, dans le Val-de-Marne. Il est l'auteur, entre autres, de Hôtel Savoy, 1924 ; Juifs en errance, 1927 ; La Fuite sans fin, 1929 ; Job, roman d'un homme simple, 1930 ; La Marche de Radetzky, 1934 ; La Légende du saint buveur, 1939 Journaliste, Joseph Roth a écrit des centaines de chroniques qui constituent la moitié de son oeuvre, non la moindre. Elles ont été rassemblées et publiées en trois volumes sous le titre Das journalistische Werk par Kiepenheuer & Witsch en 1989. Les textes que nous publions ici en sont extraits.

L'auteur, visionnaire, évoque un monde uniformisé dès 1925. Dans cet essai, il dénonce le culte de l'éphémère et l'oppression du collectif. Selon lui, il est nécessaire de fuir ce type de société et de se retrouver.

Une histoire du XXe siècle à travers celle de ses mouvements littéraires, artistiques et musicaux les plus violemment négateurs et subversifs comme le dadaïsme, le lettrisme, le situationnisme ou encore le punk.

Les femmes ont fait avancer la science, voici leur bio, drôle et illustrée ! Depuis que son frère a déclaré que les femmes étaient nulles en sciences, Louise est prête à tout pour lui prouver qu'il a tort. Et pour ça, quoi de mieux qu'une émission sur Internet qui mette en lumière le parcours et les travaux des grandes femmes scientifiques ? De la chimie à l'astronautique, c'est parti pour un tour d'horizon drôle et documenté de ces grandes figures, sans prise de tête ! Entre anecdotes, explications scientifiques et interview d'une vraie chercheuse, Louise te présente avec humour 25 femmes qui ont marqué l'histoire des sciences. Le bonus ? Grâce aux illustrations BD, les personnages prennent vie pour tout te raconter ! #ilnyapasquemariecurie #féminisme #endirectdulabo Dans la même collection, retrouve aussi d'autres personnalités vues par des ados : Léonard de Vinci, Molière, Einstein, Mozart, les figures de la mythologie grecque et Cléopâtre !

Sur les conseils de Simone de Beauvoir, Violette Leduc décide de parcourir la Provence en sac à dos. Trésors à prendre est le fruit de cette aventure : un authentique journal de voyage, qui décrit les endroits qu'elle traverse, ses rencontres fortuites, ses réflexions, ses flâneries et mésaventures qui lui permettent de se rapprocher d'elle-même. Ici Violette Leduc nous offre une écriture en mouvement, qui cherche son équilibre ; toujours à la conquête des mots. Écriture sensible et sensuelle qui éveille nos sens le long d'un chemin parcouru ensemble.