Nouveau président des Etats-Unis, M. Joseph Biden a d’emblée affirmé sa volonté de réconcilier un pays déchiré, tout en rompant spectaculairement avec l’héritage de son prédécesseur. Réaliser ces deux objectifs à la fois sera d’autant plus délicat que républicains et démocrates se haïssent et que l’amertume paranoïaque des uns conforte les tentations disciplinaires des autres.

Même les quatre-vingt-onze chefs d’inculpation qui lui ont été signifiés ne semblent pas pouvoir empêcher M. Donald Trump d’être le candidat des républicains l’an prochain. Côté démocrate, le président sortant est le grand favori des primaires lui aussi. Mais où est donc passée la gauche qui, derrière M. Bernie Sanders, paraissait si puissante lors du dernier scrutin ?

Dans la liste des primaires précédant l’élection présidentielle américaine de 2024, la Caroline du Sud attirera tous les regards en février prochain. Côté démocrate, la victoire du président Joseph Biden paraît acquise ; côté républicain, le scrutin dans cet État conservateur devrait sceller le sort des concurrents de M. Donald Trump. Seul problème : une majorité des Américains ne veut ni de l’un ni de l’autre...

En défiant directement Donald Trump, la républicaine Nikki Haley vient de lancer officiellement la compétition. Incarnera-t-elle le nouveau rêve américain en mettant enfin la communauté asiatique sur la scène politique ? Rien n’est moins sûr.

Après le catastrophique débat télévisé de Joe Biden face à Donald Trump, le 27 juin, "The New York Times" constate que le président américain est devenu l’"ombre de lui-même". Dans une prise de position rare, il l’appelle à laisser sa place à un autre candidat.

Il avait été l'un des rares à prédire la victoire de Donald Trump en 2016 face à Hillary Clinton. Il avait aussi annoncé sa défaite en 2020... Le chercheur Jean-Éric Branaa, spécialiste des États-Unis et des relations internationales, voit de nouveau le milliardaire républicain dans le bureau ovale en 2025. Pourquoi, comment ? Explications.

Le plus vieux président de l'histoire américaine s'est obstiné à se représenter. Mais un autre scénario est encore possible.

Depuis plus de cinquante ans, la politique est une affaire familiale pour l'actuel président et les siens. Au sein de la dynastie, personne ne veut lâcher, à commencer par son épouse Jill.

En renonçant à briguer un nouveau mandat, le président américain redonne espoir aux démocrates dans la course à la Maison-Blanche. Mais Kamala Harris fera-t-elle le poids face à Donald Trump ? Sommaire. Joe Biden, un choix douloureux et admirable. Un triste déni de démocratie. Kamala Harris, le dernier espoir pour battre Donald Trump. L’histoire se répétera-t-elle ? Les réactions de la presse étrangère.

Le 8 juin, Emmanuel Macron recevait à l'Élysée le président Joe Biden pour un dîner d'État. Au menu, célébration de l'amitié franco-américaine et déploiement du "french art de vivre". Une ultime soirée avant le naufrage. Car dès le lendemain le chef de l'Etat français essuyait une débâcle aux européennes et annonçait la dissolution qui allait conduire l'extrême droite au seuil du pouvoir, tandis que son homologue s'effondrait quelques jours plus tard lors de son premier débat face à Donald Trump.

Dans les années 70, Joe Bien prenait le train tous les jours entre Wilmington, dans le Delaware, et Washington, où il était élu au Sénat, pour pouvoir s'occuper de ses deux fils après le décès de sa femme et de sa fille. Un récit qui a eu son importance dans la campagne victorieuse qui a fait de lui le 46e président des Etats-Unis.

Le vieux président américain se relance dans la course à la Maison-Blanche pour 2024 avec sa colistière. Mais en raison de son âge, il pourrait être contraint de lui passer les rênes en cours de route. Problème : l'Amérique doute d'elle.