Offrant une étude comparative des conditions de circulation et des modalités d'échange des matières premières de l'Antiquité romaine au Moyen Age tardif, ces contributions permettent de comprendre les modes sociaux d'organisation des marchés. Elles considèrent les lieux d'échange et de stockage, la diffusion des produits et les acteurs des échanges. ©Electre 2021

Une histoire des Ateliers de la Meuse, depuis la fondation des Etablissements Marcellis, atelier de construction mécanique fondé en 1835, jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, en passant par la transformation de l'entreprise familiale en Société anonyme des Ateliers de la Meuse en 1872. Productrices de machines-outils et de locomotives, elle emploie 1.200 ouvriers en 1914. ©Electre 2021

L'histoire de Sprimont, une ville belge située dans la province de Liège qui tire sa renommée de l'extraction d'une pierre bleue depuis le XIXe siècle. Les auteurs analysent les différentes carrières de la ville, le transport des blocs de pierre ou encore l'ouverture du musée de la pierre. Avec des biographies d'artisans locaux. ©Electre 2021

Depuis toujours, le blé est l'aliment de base de l'humanité, le fondement des premières civilisations du monde. Mais aujourd'hui, il est devenu un poison pour un nombre crois­sant d'individus et a engendré un marché florissant : les produits sans gluten. Pourtant, la vraie cause de ce tsunami d'intolérance aux céréales reste un mystère. Comment se fait-il que, tout à coup, nombre d'entre nous ne supportent plus le noyau de protéines, hautement nutritif, des céréales ? Les change­ments récents dans nos habitudes alimentaires ont-ils déclenché l'épidémie ? Le blé n'est-il plus le bon vieux grain que nous mangeons depuis 10 000 ans ? Scientifiques, activistes et agriculteurs engagés tentent de lever le voile sur la véritable qualité des aliments industriels.

Fait souvent méconnu, le véritable décollage de la betterave s'amorce vers 1828 et devient d'une telle ampleur que, à la fin du XIXe siècle, la betterave détrône la canne pour la production saccharifère. Au cours de cette montée en puissance, les améliorations successives dans la sélection des semences imposent l'expression de betterave à sucre. Par ses emblavements, cette plante révolutionne les campagnes septentrionales. En effet, outre le sucre qu'elle recèle, elle favorise la suppression de la jachère, améliore les productions agricoles qui lui succèdent dans les assolements et offre un fourrage apprécié pour le bétail. Dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l'Aisne et l'Oise, les espaces ruraux betteraviers se couvrent de fabriques de sucre qui, au fil du temps, deviennent de véritables usines avec des ramifications par la construction de distilleries et de râperies. L'essor de ces entreprises, favorisé par le recours au charbon ainsi que le développement de canaux et de voies ferrées, atteste une réelle révolution industrielle au coeur des campagnes qui repose sur la betterave à sucre, véritable pierre angulaire de ces mutations.

Que se cache-t-il derrière le « bio », et ses promesses de produits « propres » et sains ? Une belle philosophie de vie et une agriculture vertueuse ? Une pure logique marketing et un business juteux ? L'univers du bio est complexe, opaque, et il fallait toute l'expertise de François Grudet – agriculteur-chercheur durant 50 ans, inventeur de la culture en rond et en spirale – pour nous éclairer sur les arcanes de ce bio désormais de masse, dont les méthodes de production sont très loin de l'utopie entretenue par les publicitaires. Preuves à l'appui, François Grudet démontre en effet que, contrairement aux idées reçues, « les producteurs bio ont une obligation de moyen sans obligation de résultat ». Que les contrôles scientifiques attendus sont souvent remplacés par des déclarations de bonne foi. Que des produits industriels sont homologués « bio » par centaines, alors qu'ils peuvent s'avérer fort néfastes. Et que, si l'on convertissait 100% de la surface cultivable de notre pays au bio, comme d'aucuns le réclament, il ne pourrait nourrir en réalité qu'un tiers de la population française. L'auteur propose une alternative : l'agriculture « raisonnée et scientifique », qui s'appuie sur une analyse fine des besoins de la terre et des cultures, et produit des aliments sans aucune toxicité pour un coût inférieur à celui du bio. Cette agriculture est sans aucun doute l'avenir, le nôtre comme celui de nos enfants. François Grudet, agriculteur, inventeur et homme d'affaires, a fait reculer le désert en Lybie sous Kadhafi puis dans de nombreux pays du Moyen-Orient. Fort d'une expérience et d'une réussite hors du commun, il endosse ici un nouveau rôle : celui de lanceur d'alerte.

Par la radiographie d'une industrie cynique et destructrice, Olivier Milleron dévoile l'intrication de l'histoire du tabac avec celle du capitalisme et du colonialisme. Car l'industrie du tabac participe au pire du capitalisme mondialisé, échappant au contrôle des états et des citoyens. Pour l'auteur, se réclamer de la gauche anti-capitaliste et fumer relève de la contradiction politique. Cet ouvrage pamphlétaire ouvre le débat.

Les journalistes enquêtent sur ce qui a permis au Qatar de devenir une grande puissance internationale. Selon eux, c'est grâce au pétrole et au gaz naturel mais aussi en exploitant le travail de millions d'immigrés que cet émirat a su s'imposer. Ils révèlent ainsi un vaste système d'esclavage contemporain, notamment pour la construction des stades de la future Coupe du monde de football. ©Electre 2022

Face à la surpopulation et à l'urgence écologique, les algues apparaissent comme une des solutions pour l'avenir de la planète. Il existe 12.000 macroalgues qui représentent un maillon essentiel dans les océans. Elles permettraient de nourrir les hommes, de réduire la pollution plastique, de reconstruire les écosystèmes régénératifs ou encore de soigner certaines maladies. ©Electre 2023