Traduction et commentaires de ce traité écrit en 1420 pour le duc de Savoie. C'est la seule version connue de l'organisation d'un banquet au Moyen Age. On y découvre un art de vivre où les recettes festives côtoient un poème contre la maladie. Contient l'adaptation des recettes, aux accents méditerranéens, composées pour le banquet et réalisables par tous.

Le chef cuisinier ouvre sa cuisine pour proposer une croisière gourmande à bord d'un des paquebots sur lequel il travaille : le Queen Mary 2. Ses recettes sont un défi quotidien avec des contraintes logistiques différentes, dictées par la mer.

La relation subtile entre gastronomie et érotisme est abordée dans des chapitres classés par nature d'aliments et illustrée d'anecdotes. Ainsi se révèle une sensualité du goût, issue de nombreuses oeuvres libertines du XVIIIe siècle.

L'histoire de la gastronomie recèle de belles aventures humaines. Pour satisfaire leur appétit et parfois, plus prosaïquement, afin de s'enrichir, les hommes se sont lancés sur la route des épices et à la poursuite du sel, véritable " or blanc " dès l'Antiquité. Du Mexique, ils ont rapporté la petite fève amère qui allait donner le chocolat, et des hauts plateaux des Andes, la pomme de terre qui sauverait tant d'hommes de la famine. Ils ont aussi affronté le désert brûlant du Yémen à la recherche du café, et cueilli en Chine les précieuses feuilles de thé permettant de fabriquer la boisson qui rafraîchit et tient en éveil. Gastronomes comme Brillat-Savarin ou Vatel, le flamboyant maître d'hôtel à la fin tragique, philanthropes comme Parmentier ou savants comme Dom Pérignon, ils auront élevé la gourmandise non pas au rang de péché, mais à celui d'art : art des saveurs, des parfums et de tous les excès. C'est à un voyage gourmand clans l'histoire, à travers quelques-unes de ses plus belles heures, que nous convie ici Patrice Gélinet.