Désavoué par l’opinion, le Premier ministre part après dix ans au pouvoir. Son bilan suit la dynamique du progressisme : nous sommes passés de l’optimisme à l’amertume, puis au désespoir, souligne cet essayiste canadien.

Ponteix, c'est Mario Lepage. Et Mario Lepage, c'est un peu l'histoire du Canada francophone.

L’Union européenne a besoin d’espace et de ressources, le Canada a besoin d’habitants. Il est temps de conclure un accord. Détails. Pas de chiffres.

Un archéologue français a enquêté sur une série de couteaux à manche ornementé qui marquent, au début du XVIe siècle, un développement des arts de la table. Des signes ostensibles de richesse qui ont aussi été découverts au Canada, dans le sillage de l'explorateur Jacques Cartier.

Une célèbre harde au passé légendaire offre à un peuple autochtone un nouveau destin.

S'il ne devait en citer qu'un, il les retiendrait tous. La formule est rapide, mais c'est le sentiment qui s'impose lorsque Julien « June » Misserey, interrogé sur ce qu'il pense être les titres « phares » de l'éditeur québécois Drawn and Quarterly, mentionne plusieurs dizaines de noms. Et pour cause, en trente-cinq ans. D+Q a pris le temps (l'aiguille effrénée mais réfléchie) d'accueillir dans son catalogue de pointe la fine fleur des plumes et pinceaux nord-américains et internationaux.

Premier ministre démissionnaire du Canada, M. Justin Trudeau a obtenu un consensus parlementaire pour actualiser la loi sur les langues officielles imaginée par son père en 1969. Pierre Elliott Trudeau combattait l’aspiration à l’indépendance des Québécois en leur promettant un plus grand pays, bilingue. Mais la reconnaissance de droits linguistiques individuels, sans cadre territorial clair, a entériné une asymétrie entre l’anglais et le français, toujours menacé de déclin.