Pour battre Bruno Retailleau, le patron des députés LR devra corriger son image d'homme à la loyauté relative et capable d'être brutal.

Derrière la volonté de conquête de l'électorat des "quartiers populaires" par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon se cache une stratégie consistant à importer en France les "identity politics" anglo-saxonnes, à un niveau inédit. La direction prise par LFI aura des répercussions durables, sur le mouvement, sur la gauche, et sur la société française. Sommaire. La France insoumise, une fuite en avant identitaire. Au Parlement européen, l'omniprésente Rima Hassan crée le malaise chez LFI. Le colloque de la honte qui confond Gaza et la Shoah.

L'éphémère Premier ministre a pris quelques distances avec le débat public. Dans l'ombre, il travaille au redressement de son parti. Mais certains proches doutent de sa capacité à maintenir l'unité dans un bloc central déjà tourné vers 2027.

Son parti, Alternative pour l'Allemagne, est crédité de plus de 20 % d'intentions de vote aux législatives du 23 février. Malgré son profil atypique de lesbienne dont la compagne est d'origine étrangère, la cheffe de file de l'AfD assume une rhétorique anti-immigration et convoque sans complexes des références au IIIe Reich. Un positionnement qui lui vaut d'être adoubée par Elon Musk et le vice-président américain J. D. Vance.

Le député et coordinateur du mouvement insoumis défend la motion de censure contre François Bayrou, critique la stratégie des socialistes d’avoir voulu négocier un compromis budgétaire avec le gouvernement. Et soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon à une présidentielle anticipée.

Entre approximations et rejet de toute stratégie de communication, le Premier ministre peine à définir un cap politique clair. Mais le veut-il seulement ?

A neuf mois de la prochaine élection présidentielle, le chef de l'Etat ivoirien assure ne pas avoir pris sa décision au sujet de sa candidature, entretenant encore un peu plus le mystère sur son avenir politique.

Fondé dans l'opposition et la révolte, le part au pouvoir doit désormais composer avec les critiques de militants intransigeants, mais toujours attachés à la figure de leur leader, devenu Premier ministre.

En dépit de la conjoncture régionale et de la crise dans les régions anglophones, le pays demeure stable et reste la locomotive économique de la Cemac. Alors que Paul Biya n'a toujours pas annoncé s'il se représentait ou non, la présidentielle prévue en octobre polarise toutes les attentions. Sommaire. 2025, l'année du frisson. Stop ou encore ? Grégoire Owona : "Le RDPC soutiendra Paul Biya à fond, sauf s'il décide lui-même de 'rentrer au village'". Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral d'Elecam. Le code électoral, une machine à faire gagner la majorité ?

C'est un pays politiquement secoué, et réveillé par la même occasion, qui aborde 2025. La dissolution du 9 juin a révélé une France coupée en trois, difficilement gouvernable, où l'extrême droite a obtenu des scores sans précédent - mais pas la majorité à l'Assemblée nationale. Le Parlement est bloqué, pourtant les idées politiques bouillonnent à la base. À gauche s'expriment des mouvements de résistance hybrides, mêlant écologie, social et autoaffirmation de groupes "dominés". À droite, on prétend résister au wokisme en s'en prenant à l'État de droit.

En donnant rendez-vous le 14 juillet 2023, Emmanuel Macron a mis le gouvernement en tension et lui a imposé une date d'expiration.

L'Amérique est-elle en train de quitter les rives de la démocratie ? Certaines déclarations des plus hauts responsables de l'administration sont inquiétantes, juge le philosophe Jean-Fabien Spitz.