A vingt-cinq ans, Mozart étudie les fugues de Bach. C'est une ère qui commence, non seulement pour le jeune prodige, mais pour Bach lui-même et pour la postérité.

Le nom de Gene Karman vous dit-il quelque chose ? C'était un photographe de presse, et vous connaissez au moins l'une de ses photos, prise en 1952 pendant le tournage du film Niagara de Henry Hathaway : un portrait en buste de Marilyn Monroe. Et vous la connaissez bien davantage dans la déclinaison géniale qu'en a faite, en 1963, Andy Warhol. Il arrive ainsi que la transcription phagocyte à ce point son support qu'elle prenne valeur d'oeuvre à part entière, tout en renforçant la valeur iconique de l'original.

Pour cette fin d'année, la "NRF" se tourne un instant vers le musicien Ton Koopman, l'un des plus grands interprètes actuels de Jean-Sébastien Bach. A quoi cela tient que cette musique paraît s'élever de terre ?

Bouleversant chef-d'oeuvre d'une vie et géniale synthèse de tout Jean-Sébastien Bach, ce trésor de l'humanité a fasciné tous les chefs. Quelle version choisir ?

Ils viennent d'enregistrer Bach dans des projets et des esthétiques totalement différents. Leur point commun est leur liberté, leur connaissance des règles et la volonté de s'en affranchir.

Grand explorateur des partitions inachevées de Mozart, le pianiste Robert Levin prouve à nouveau combien sa liberté réinvente l'oeuvre de Bach.

Au rebours des playlists à la mode, Benjamin Alard explore chaque recoin de l'oeuvre pour clavier de Bach depuis sept ans. Le voici à mi-parcours de son intégrale discographique.

De 1750, date de la mort du cantor de Leipzig, à nos jours, l’héritage musical de Jean-Sébastien Bach, qui posa les bases de la tonalité, n’a jamais cessé de fructifier. Une victoire de la « musique absolue », tour à tour célébrée, interprétée, récupérée…