Deux expositions parisiennes retracent la carrière de ce sculpteur américain, à la fois populaire et avant-gardiste, qui continue à troubler les critiques. Rencontre.

Tolérée, proscrite, encouragée, la nudité n'a rien de naturel. Elle est le résultat d'un choix, individuel ou collectif. Sa définition même varie d'un peuple à l'autre. Bref, la nudité est le produit d'une construction sociale. Et c'est ainsi que l'historien l'aborde

C'est une exposition qui a fait le tour du monde avec un succès inégalé : 135 oeuvres d'art antique sorties du British Museum pour illustrer ce qu'était la beauté du corps dans la Grèce antique. A côté des grandes stars de la sculpture, tels le Discobole ou l'Aphrodite de Cnide, une multitude d'oeuvres esquissent une image très nuancée de l'idée de la beauté humaine et divine pour les Grecs, souvent par le prisme des copies romaines. Cette foule de chefs-d'oeuvre fait halte en Suisse, à la fondation Pierre Gianadda à Martigny.

Styliste pour la mode homme d'Hermès, elle exposera le temps d'une nuit plus de vingt ans de création. Un univers nourri par l'art et l'humour, comme celui du plasticien Erwin Wurm, avec qui elle avait collaboré il y a trois ans.

Quand le prix Nobel de littérature Toni Morrison embarque le chorègraphe William Forsythe et le vidéaste Peter Welz dans le plus beau musée du monde, il naît une programmation pluridisciplinaire brillante. "Etre étranger chez soi" : une idée que le Louvre explore dans une exposition où la performance corporelle fait écho aux collections du musée.

Mêlant sans cesse sphère intime et sphère sociale, cette jeune artiste indienne crée des vidéo-performances poétiques, ludiques et très politiques.