Au centre d’une vaste rétrospective, le peintre demeure discuté. Fut-il un écrivain raté ? Un faux moderne devenu réac sur le tard ? Eléments de réponse.

Au centre d'une vaste rétrospective, le peintre demeure discuté. Fut-il un écrivain raté ? Un faux moderne devenu réac sur le tard ? Eléments de réponse.

Il n'y a pas si longtemps, une trentaine d'années, son nom claquait encore comme une injure. Tout le prestige du fauvisme, avant-garde canonisée de la première moitié du XXe siècle, n'était pas parvenu à contrebalancer la proscription d'André Derain...

Stéphane Guégan livre un condensé sur Georges Bernanos : portrait, réception des oeuvres, contexte historique.

"Il n'y a jamais eu disparition des Le Nain", se plaisait à rappeler Jacques Thuillier en 1978, à l'occasion de la mémorable rétrospective du Grand Palais, mais le triomphe des trois frères Antoine, Louis et Mathieu Le Nain débute vraiment au XIXe siècle, siècle de l'histoire redistributive où la notion de "génie national" n'avait pas encore perdu ses harmoniques subtiles sous le feu du "politiquement correct".

A la fin du XVIe siècle, deux courants marqueront une rupture avec le maniérisme : l'école des Carrache et le caravagisme...

Le monde de Jérôme Bosch (1450-1516) est à feu et à sang. Diableries, tentations, vices et vertus : le divin se dissout dans des tourments aux allures fantastiques.

L'événement est double : la Pléiade passe à la couleur et publie l'intégralité des "Ecrits sur l'art" de Malraux.

Turner, Whistler et Monet se partagent l'affiche du Grand Palais. Filiation ou antagonisme, défi, contamination, l'exposition met en lumière la somptueuse partition que jouent trois virtuoses du paysage.

De tous les musées de province qui ont entrepris de vigoureuses cures de jouvence, celui des Beaux-arts de Nantes est aujourd'hui le plus fringant...

Une double exposition brillamment orchestrée vient illustrer les analogies entre peinture et musique à l'heure des premières abstractions.

Du feu des débuts à la maturité, une quarantaine de toiles, présentées à la National Galery, montrent tout le génie du maître vénitien.

Deux musées de Francfort explorent en une exposition - et au moyen de supports artistiques allant du manuscrit à la vidéo - le pouvoir hautement symbolique de ce sang qui circule dans l'imaginaire des hommes quelles que soient leur religion ou leur culture.

"La Peinture comme crime" est plus qu'une exposition : c'est une entrée dans la matière même du meurtre, dans ses pulsions et ses fantasmes.

Les portraits d'Ingres, exposés à la National Gallery de Londres, ne sauraient être réduits à un sage classicisme. Une sensualité insinuante se lit dans les regards, les poses et les décolletés des dames de l'Empire.

On connaît du peintre anglais Romney (1734-1802) ses portraits virtuoses à 30 guinées et ses tableaux shakespeariens.

Le palais Strozzi, à Florence, expose la fine fleur de la nature morte italienne.

Après 1945, à l'heure où ses contemporains rejetaient leur culture pour ne pas avoir à juger, Kiefer explorait la mémoire de son pays.