Ce mot fourre-tout cache un style spectaculaire de merveilleux et d'ivresse, qui s'est répandu dans tous les arts.

Inaugurale, une exposition anversoise consacrée à la peinture de Michaelina Wautier (1614-1689) dévoile un talent inconnu. une femme intrépide et un chef d'oeuvre ineffable : "Le Triomphe de Bacchus". Magistral.

Trivialité, vice et transgression : dans le sillage de Caravage, des artistes du XVIIe siècle ont représenté avec maestria leur vie aux moeurs dissolues dans les bas-fonds de Rome. Le musée du Petit Palais, à Paris, expose cette débauche baroque, réunissant, autour de Caravage, Valentin de Boulogne, Nicolas Tournier ou encore Bartolomeo Manfredi. Magistral !

Le terme baroque stigmatisa longtemps une manière hyperbolique avant de désigner une période virtuose à part entière. Retour sur un mot souvent valise que consacrent actuellement de nombreuses expositions.

Une belle exposition, des publications où le mot baroque sert d'entrée ou surgit comme repère. Nous sommes à "l'heure du baroque". A vrai dire depuis cinquante ans. Non sans que demeurent des zones d'incertitudes.

Le musée des Beaux-Arts de Caen propose jusqu'au 13 octobre une autre lecture de l'art baroque, à travers la vision jésuite.

Séville célèbre l'un de ses enfants chéris né il y a quatre cents ans, Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), par de nombreuses manifestations à travers toute la ville. Une plongée dans l'Espagne baroque, version andalouse.

Le musée Jacquemart-André présente, pour la première fois à Paris, une importante exposition Caravage. Ce "Joueur de luth" (vers 1595), dont on dit que son auteur le considérait comme son plus beau tableau, a été restauré pour l'occasion.