A partir du XVIe siècle et durant près de 200 ans, une communauté vécut et pratiqua de façon cachée le culte chrétien au Japon. Celui-ci était transmis oralement de génération en génération. Ces croyants avaient notamment une autre Bible"Les commencements du ciel et la terre". L'auteure présente cette communauté et propose une traduction intégrale de ce texte.

Ces leçons d'anthropologie débutent par un texte sur les liens entre anthropologie et métaphysique de S. Swiezawski, et mettent en lumière la philosophie chrétienne de A. Chapelle. Il reprend la doctrine traditionnelle, en intégrant les thèmes mis en avant par la philosophie moderne : liberté, langage, société, histoire, corps et thomisme.

Cet essai interroge la place de la religion dans l'espace public et l'éducation religieuse dans le cadre de l'école.

Spécialiste de la pensée mystique, l'auteur aborde ici la théologie au féminin, à travers des voix de femme d'hier et d'aujourd'hui qui parlent de leur expérience, celle d'un Dieu qui n'est ni une personne, ni une entité, ni une substance, mais leur divine potentialité expressive.

Les contributeurs s'interrogent sur l'apparition du monothéisme, sur la place de la Bible dans les trois religions monothéistes et sur la façon dont les fidèles d'une religion peuvent appréhender les textes d'une autre religion. Cette interrogation sur le statut des textes bibliques intervient à un moment où de nombreuses actions politiques se revendiquent des textes sacrés.

Dans le but d'établir un dialogue interreligieux, le rabbin D. Meyer présente le travail de trois croyants, juif, chrétien et musulman, qui interrogent leurs textes fondateurs. Ils s'intéressent chacun aux versets abordant le rejet, la violence, la haine vis-à-vis de l'autre dans la Torah, l'Evangile de Jean et le Coran. Le dialogue se déploie ensuite autour d'une table ronde.

Cours consacrés aux approches analytique, anthropologique et spirituelle des relations entre vie psychique et vie spirituelle que le pédospychiatre et thérapeute D. Struyf et le théologien, psychologue et philosophe B. Pottier, ont donnés à l'Institut d'études théologiques de Bruxelles.

Une méditation spirituelle sur quelques paraboles tirées des Evangiles, considérées comme un moyen pour chacun de lire et écrire sa propre vie. A l'heure où l'Eglise se préoccupe de la transmission de la foi dans un monde sécularisé, D. Collin pense que le langage parabolique présente une certaine actualité.

Réflexions du rabbin et du pasteur protestant sur les fondements oecuméniques d'une coexistence pacifique de différentes cultures et croyances.

Réédition corrigée de cet ouvrage, paru initialement en 1983, et complété par un important ajout bibliographique.

Professeur d'histoire des religions, l'auteur explore selon un mouvement de va-et-vient, les différences fondamentales et les points communs qui existent entre le bouddhisme et le christianisme. Il présente de nombreux textes qu'il commente.

Trois approches du mystère de l'existence, entre temporalité, fragilité et fraternité, sont présentées dans un parcours commençant en philosophie et s'achevant en théologie spirituelle. Des points de discernement sur la vérité et le mensonge sont proposés et hommage est rendu à saint Augustin, Pascal, Simone Weil, Edith Stein et Paul Ricur.

Ces contributions, issues d'un séminaire, explorent le thème de la circoncision dans les textes bibliques. Ils évoquent les origines, la signification et l'importance du rite.

B. Sesbouë, responsable du bulletin de christologie pour la revue Recherches de science religieuse de 1968 à 1996, a assisté à l'essor de la recherche sur la personne et l'événement de Jésus-Christ. Il présente la christologie contemporaine en lien avec l'histoire de la christologie, les grands courants et sa dimension philosophique ainsi que le renouveau de la sotériologie.

La suite d' "Anthropologie" qui met en lumière les oeuvres philosophiques du théologien Albert Chapelle. D'inspiration thomiste, mais passée au filtre des théories philosophiques modernes et contemporaines, cette ontologie pose l'existence comme un acte : l'acte d'exister, avant l'acte de penser ou l'acte de vouloir.

A partir de la première parole de Dieu dans la Bible, qui porte l'univers et donc la notion de création, ce recueil examine les différentes idées de création dans le judaïsme, le christianisme et l'islam. Il évoque également l'Inde, qui ignore ce concept, puis aborde les sciences, l'économie, l'écologie, la physique, la biologie et les arts.

L'histoire du concile, depuis le 25 janvier 1959 jusqu'au 8 décembre 1965. Il présente les différents acteurs, le contexte, les questions théologiques et historiques qui ont présidé à ce débat.

L'évangile de Marc n'est pas un roman. Mais dans la rencontre entre le texte et son lecteur, cet évangile se laisse bien lire comme un roman. Après avoir exploré quelques pistes pour une interprétation de la Bible qui fasse sens aujourd'hui, l'ouvrage présente une analyse concrète du plus ancien évangile, en prêtant attention à la réception du texte par le lecteur. La rhétorique du narrateur, le comment de la narration, lève déjà le voile sur le contenu, le quoi du récit. Ainsi le style, la caractérisation des personnages, les questions, les répétitions, l'usage des titres christologiques aident le lecteur à prendre position par rapport à l'identité de Jésus et suscitent ensemble son engagement personnel.

Cinquante ans après son ouverture, le concile Vatican II suscite un intérêt renouvelé, jusque dans les plus hautes sphères de l'Eglise : doit-on le comprendre en termes de rupture ou de continuité ? comment interpréter un concile qui n'a rien condamné ? quel est son message essentiel ? Depuis les intégristes qui l'accusent d'hérésie jusqu'aux partisans d'un Vatican III, la palette des opinions est extrêmement variée. Cinq théologiens de réputation internationale, originaires de plusieurs pays (Italie, France, Allemagne, Etats-Unis), apportent ici leur contribution au débat. Avec leur sensibilité propre, ils mettent en évidence le caractère dynamique du concile, un dynamisme qui n'est pas achevé, parce qu'il est le dynamisme même de la catholicité. Ni révolution ni apostasie, le concile Vatican II a profondément changé l'Eglise. Son histoire continue de s'écrire aujourd'hui.