« Je m'appelle Madison Washington. Et si les journaux ont jadis consacré leur une à ce que j'ai accompli en novembre 1841 au large de la Caroline, ils n'ont fait qu'évoquer le fil de mes actes. Chacun a expliqué à sa manière comment j'ai mené la plus grande évasion d'esclaves de mon pays, mais ils n'ont rien dit ni de mes doutes ni de mes souffrances, face à l'adversité. Presque malgré moi, j'ai mis le feu au pays et ai été l'un de ceux qui ont précipité la guerre qui a libéré mon peuple de l'esclavage. Aujourd'hui encore, je me demande pourquoi ce rôle m'a été confié par la Providence. Tout ce que je sais, c'est qu'une force mystérieuse m'y a forcé. Comment la nommer : esprit, voix, entité ? Le saurais-je jamais ? Celle ou celui qui me lit pourra sans doute répondre à ces questions. Voici mon histoire. Puisse-t-elle l'aider à percer mon mystère. »Auteur, aux éditions Albin Michel d'une trilogie policière consacrée à Carlo Goldoni, Thierry Maugenest revient ici, dans ce grand roman d'amour et d'aventures, sur un des épisodes les plus importants de l'Histoire des États-Unis.

Une famille d'aristocrates n'a plus les moyens de conserver ses biens et est poussée à vendre le château familial. Entre les mensonges, les fantômes, la peur de tout perdre et le besoin d'aimer se construit le récit d'un déclassement social. ©Electre 2024

Josepha, Moses, Tom et Billy passent leurs vacances dans un ranch du Colorado. Mais un jour, leur oncle Jack disparaît. Comment le retrouver ? Y a-t-il un lien avec un secret de famille... bien gardé ? C'est ce que les quatre cousins vont chercher à savoir en partant sur les traces du vieux Jack

Un grand étalon, carapaçonné de fer, s'approche d'un groupe de mustangs. Il est attiré par la gracieuse jument Trois Myrtilles. Mais les Comanches qui gardent le troupeau se méfient de cet animal qu'ils trouvent laid, car trop noir et trop grand. Ils tentent de le chasser mais têtu, le cheval ne s'éloigne guère. Peu à peu, au terme d'une série d'épreuves et d'aventures, celui que les Indiens ont baptisé Cheval Vêtu gagnera le respect de la tribu et la liberté au côté de la belle Trois Myrtilles. Mamitalire

Cet ouvrage s'inspire des dessins sur ahiers exécutés par les indiens des plaines d'Amérique au 19° siècle, à l'école indienne de Carlisle. Le but de cette école était d'apprendre à ces garçons, éloignés de leurs réserves le savoir et les techniques des colons. Dans ces cahiers, les jeunes indiens ne sachant pas lire utilisaient divres pictogrammes pour retracer les évènements importants de leur vie.

Méli-Mélo part en Amérique sur les traces des Indiens. Les jeunes lecteurs peuvent découvrir l'univers et le quotidien des Indiens en découvrant les tipis, la coiffe des grands chefs, mais aussi le coyote, l'ours ou encore le bison.

C'est à la lecture du Journal d'une sorcière qu'Agnès Herne, jeune indienne Mohawk, comprend qu'il lui faut retrouver la trace de Mary, disparue trois siècles plus tôt, et dont le destin est étrangement lié au sien. Avec l'aide de tante M., au lac Miroir, dans la loge de sudation, Agnes n'est plus Agnes, ni Karonhisake, Celle qui scute le ciel... elle est anglaise, s'appelle Mary et fuit pour sauver sa vie... Et Mary nous conte sa propre histoire, celle d'une adolescente fugitive recueillie par Geai et Aigle Blanc, celle d'une femme acceptée par la tribu sous le nom d'Yeux de loup, femme de Geai, mère de Renard Noir et d'Oiseau Moucheté, et qui verra sa famille et son peuple d'adoption massacrés par l'homme blanc...

Perce-neige connaît, à seulement 12 ans, les pouvoirs magiques des herbes et jouit d'un don de prémonition redoutable. Elle est née en pleine guerre indienne contre l'oppression des Blancs. elle est indépendante, rebelle, farouche, précoce et impassible, et ne restera probablement pas toute sa vie à tanner des peaux de bison chez les Sioux Santee. (www.mollat.com)

Petit Taureau Assis vit dans le Dakota. Profitant d'une absence de ses parents, il essaie la coiffe du grand chef sioux, malheureusement celle-ci s'envole de l'autre côté de la montagne. Une aventure pour faire découvrir aux tout-petits d'autres horizons.

Petite Plume est un grçon très timide. Pourtant, avec l'aide du Grand Esprit Tirawa, il va donner vie à d'incroyables animaux. Arrivera-t-il à trouver sa place dans la tribu '

Tante Zelda doit donner un cadeau à Elmer mais elle ne se souvient plus de quoi il s'agit. Le petit éléphant doit l'aider à retrouver la mémoire. ©Electre 2023

Tony Tiny Boy est rentré victorieux de la guerre contre les Indiens. Pourtant le petit cow-boy ne semble pas heureux et ses parents le voient peu à peu changer. Un album qui plaide pour la paix.

  À la mort de sa tante, Maria Stepanova se retrouve à vider un appartement plein de photographies surannées, de vieilles cartes postales, de lettres, de journaux intimes et de souvenirs : les vestiges d'un siècle de vie en Russie.Cette découverte déclenche chez elle un irrésistible besoin d'explorer les archives dont elle a hérité. Et de retracer l'histoire de sa famille et de l'Europe depuis la fin du XIXe  siècle, en révélant les non-dits, les mensonges, les faux-fuyants.Comment faire émerger la vérité et retranscrire ce passé familial ? Doit-elle privilégier une simple description des archives ? Ou s'atteler à la rédaction d'une fiction ?Puisant dans diverses formes – essai, fiction, mémoire, récit de voyage et documents historiques –, Maria Stepanova donne vie à un vaste panorama d'idées et de personnalités et propose une exploration entièrement nouvelle et audacieuse de la mémoire – ou de son impossibilité. Comment assembler les morceaux épars de l'histoire personnelle et ceux de la grande histoire ? À l'ère du selfie, la mémoire n'est-elle pas évincée par la pseudo-éternité de l'image ?  Au gré des chapitres, les portraits de ses ancêtres de l'époque tsariste ou de l'ère stalinienne côtoient de grandes figures, comme celles de Walter Benjamin, Charlotte Salomon ou Francesca Woodman.  Convoquant des écrivains comme Roland Barthes, W. G. Sebald, Susan Sontag et Ossip Mandelstam, Maria Stepanova signe un grand texte littéraire, empreint d'une rare curiosité intellectuelle, d'une portée universelle.  Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard

Tokyo, 1995. Des attentats au gaz sarin. Vingt-cinq ans plus tard, une enquête. Des témoins. Des scolopendres. Des veuves noires. Des oublis. Des murmures. Des non-dits. La narratrice peine à déchiffrer les signes équivoques qui lui parviennent. De rencontre en rencontre, elle se laisse traverser par ce que le pays cache et révèle. Un apprentissage de l'abandon et du lâcher-prise. Olivia Rosenthal est l'autrice d'une douzaine de fictions aux Éditions Verticales dont On n'est pas là pour disparaître (2007, prix Wepler-Fondation La Poste 2007), Que font les rennes après Noël ? (2010 ; prix du Livre Inter 2011, prix Alexandre-Vialatte 2011), Ils ne sont pour rien dans mes larmes (« Minimales », 2012), Mécanismes de survie en milieu hostile (2014) et Toutes les femmes sont des Aliens (« Minimales », 2016) et Éloge des bâtards (2019, prix Transfuge 2019).

Journal de Mathilde, une femme âgée, que sa fille a placée dans un Ehpad. Elle raconte ses souvenirs d'enfance pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment la mort de ses parents, ainsi que sa vie au sein de l'établissement, ses relations avec les autres résidents et les aides-soignantes dont Maryline, véritable rayon de soleil. ©Electre 2022

Trois frères se retrouvent dans la maison de Blonville, où ils ont vécu une enfance heureuse autant que douloureuse, après que l'un d'eux l'a rachetée sur un coup de tête. L'aîné, Philippe, est discret et sensible, Romain, le cadet, marqué par une profonde nostalgie, dissimule ses émotions, et Stan, le benjamin, ne trouve le bonheur que dans les plaisirs simples et l'humanitaire. ©Electre 2022

« Je marchais à pas lents de bout en bout dans la Maison, et la traîne de fourrure me suivait comme un lourd serpent louvoyant. Bêtes fauves, bois de camphre, pin qui brûle et pain qui fume, j'emplissais la Maison de chaleur et de lumières. J'en étais la force vitale, l'organe palpitant dans un thorax de charpentes et de pignons. » Hantée par un âge d'or familial, une femme décide de passer toute son existence dans la grande maison de son enfance, autrefois si pleine de joie. Pourtant, il faudra bien, un jour ou l'autre, affronter le monde extérieur. Avant de choisir définitivement l'apaisement, elle nous entraîne dans le dédale de sa mémoire en classant, comme une aquarelliste, ses souvenirs par saison. Que reste-t-il des printemps, des étés, des automnes et des hivers d'une vie ? Perrine Tripier a vingt-quatre ans. Les guerres précieuses est son premier roman.

« Même en plein soleil nous abritons en nous des vallées de ténèbres. Est-ce le prix à payer pour être humain ? » Égaré dans les fjords loin de Reykjavík, un homme a perdu la mémoire. Dans le village où il s'est arrêté, tous semblent pourtant le connaître. Petit à petit, les récits qui lui sont faits le plongent dans la grande histoire d'une famille. Du XIXe siècle à aujourd'hui, chaque destin est comme une tentative d'échapper à l'immuabilité de la vie islandaise. Un pasteur bouleversé par les lettres d'une inconnue, un fermier qui veut quitter sa terre pour faire des études, des amoureux qui ne peuvent vivre leur passion au grand jour… À travers ce puzzle romanesque extraordinaire, l'homme poursuit sa quête : qui est-il ? Et qui sommes-nous ? Comment aimer, comment mourir ?

Au coeur de la forêt, près de la rivière, un camp des Indiens Mikmaq. L'un des wigwams est dressé à lécart. Cest celui du plus valeureux des chasseurs, superbe, généreux et irrésistible, mais invisible. Seule celle qui pourra le voir lépousera.

Berlin, 2017 : Hannah, 27 ans, trouve une lettre d'un avocat, identifiant sa grand-mère et elle comme les possibles héritières d'une collection d'art qui avait été confisquée sous le régime nazi. Pourtant, c'est la première fois que la jeune étudiante entend quelque chose sur d'éventuelles racines juives. Et pourquoi sa grand-mère bien-aimée Evelyn, sa seule parente vivante, n'a-t-elle jamais livré un seul mot sur son passé ? Entremêlant le sort de plusieurs personnages féminins, Alena Schröder retrace avec empathie la question de savoir comment nous parvenons à gérer notre histoire personnelle et l'héritage de nos ancêtres.

C'est par un bruit que tout commence. Un grondement sourd venant de loin qui annonce la catastrophe à venir : c'est cela le rombo. Esther Kinsky nous donne à entendre ce grondement - mais surtout les voix de sept habitants d'un village isolé du Frioul - pour nous raconter le tremblement de terre du 6 mai 1976 qui a dévasté le nord-est de l'Italie. Des maisons détruites, un paysage profondément remodelé – et des femmes et hommes qui ne se reconnaissent plus dans ce qui était leur environnement naturel. Rombo se lit comme le récit poignant d'un séisme, mais aussi comme une réflexion sur la place de l'homme dans la nature, écrit dans une prose virtuose, au plus près de son sujet. Esther Kinsky est née en 1956. Son œuvre de poétesse, romancière et traductrice a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Paul Celan, le prix Franz Hessel et le prestigieux prix Kleist. La publication en France de son roman La Rivière (Gallimard, 2017) lui a valu un accueil critique unanime. Traduit de l'allemand par Olivier Le Lay. « Étonnamment vivant. » Süddeutsche Zeitung

En vacances au bord de la mer, June et Jo, son ami imaginaire, s'ennuient car il ne fait pas beau. Ils regardent de vieux albums de photos et plongent dans les souvenirs de la famille. Mais Jo a du mal à comprendre l'échelle du temps entre passé, présent et futur. June l'emmène se promener sur la plage pour se créer de nouveaux souvenirs ensemble qu'ils notent, photographient et dessinent. ©Electre 2016

Un vieux chêne approchant de la mort se remémore son passé, raconté en seize tableaux où se mêlent histoire, écologie, légendes et philosophie : Blanche-Neige se cache du chasseur, le lièvre et la tortue font la course, une jeune femme avec une licorne se recueille à son pied, Louis IX écrit sous son feuillage les fondements du système judiciaire français, entre autres souvenirs. ©Electre 2019

Au début du siècle, la ferme de l'Est des Etats-Unis où vit Jessica est si pauvre que sa famille décide de partir vers l'Ouest. Là-bas, les terres sont fertiles et tous les espoirs sont permis. Mais le Indiens sont là. L'Ouest est leur territoire. Ils rôdent autour du convoi, semant la peur chez les pionniers. Seule Jess ose les approcher. Comme si une force mystérieuse l'attirait vers Tonweya, le jeune Indien de la rivière.