Evocation de la vie culturelle et artistique à Berlin, sous la République de Weimar, Présente les artistes qui ont animé les avant-gardes (expressionnisme, Dada, etc.), les recherches esthétiques menées dans les domaines du cinéma, de la photographie, du spectacle, de la musique, de l'affiche, du design, du mobilier, de l'architecture, etc., et leurs applications à la vie quotidienne.

Familière et pourtant étrange, la métropole moderne fascine et inquiète. Lieu de la modernité et de la création artistique, la ville se révèle bien plus qu'un simple décor. Dès la fin du XIX

Ce catalogue offre une rétrospective du parcours artistique et personnel de la photographe Gisèle Freund. De Virginia Woolf à James Joyce, ses portraits témoignent du foisonnement intellectuel des années 1930.

Cet essai reconstitue à partir d'entretiens et de documents d'époque (correspondances privées, journaux intimes, documents administratifs, etc.), les conditions de vie des Juifs en France pendant l'Occupation : prise en compte des disparités politiques, sociales et régionales, analyse des réactions face aux persécutions et des rapports avec les organisations juives.

Ce document, réalisé avec la collaboration du Mémorial de la Shoah à Paris, retrace l'histoire des Juifs en France et en Europe, depuis le Moyen Age jusqu'à la construction du Mémorial. Une large partie est consacrée à la période de la Shoah.

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, le tsar Nicolas II, sa femme et leurs cinq enfants sont exécutés par les bolchéviques. En s'appuyant sur le journal de l'archiduchesse Olga, récemment découvert par une universitaire américaine, l'historien démonte cette version officielle et montre que la tsarine allemande et ses filles auraient été épargnées pour maintenir la paix avec Guillaume II.

En s'intéressant aux deux faces, politique et sociale, du phénomène de la délation sous l'Occupation, cette synthèse historique étudie un pan méconnu de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Elle analyse notamment, la délation dans les régimes totalitaires, les insultes au maréchal Pétain, la place de la délation dans la traque des communistes, des Juifs ou des réfractaires au STO.

Une histoire de la décoration d'intérieur, de 1800 à 1920, à travers 800 planches extraites de catalogues de vente et de revues d'ameublement. L'ensemble met en évidence les différents styles et tendances esthétiques de cette période.

Portrait de Joe Gould (1889-1957), un marginal qui fut une figure de Greenwich Village dans la première moitié du XXe siècle. Personnage radical et poignant qui se disait l'auteur du plus long manuscrit jamais écrit, il fascinera le journaliste du New Yorker qui le rencontra en 1942 et lui consacrera ce livre paru en 1964.

Josef Muscha Müller, issu d'une famille tsigane, veut témoigner de ce qu'il a vécu dans l'Allemagne nazie : la souffrance, le racisme, la cruauté, etc. Tiré d'une histoire vraie, ce roman est complété d'un dossier documentaire sur l'histoire des Tsiganes et leurs persécutions à travers les siècles.

N. Salmi apprend que sa mère est née d'une union réprouvée d'une Française et d'un officier allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle décide d'enquêter sur l'histoire de ses grands-parents partant à la recherche de sa famille et de son grand-père qu'elle rêve de connaître et redoute tout à la fois.

Durant l'été 1934, Georges et Tigy Simenon accomplissent un périple en Méditerranée à bord de l'Araldo, voilier comprenant six hommes d'équipage. Dans ce journal de croisière, illustré de photos qu'il prend lui-même, Simenon parle de son désir de fuir les chimères de la capitale, d'aller à la rencontre d'hommes et de paysages. Il se mesure à la grandeur tragique de la civilisation méditerranéenne.

Durant la Première Guerre mondiale, l'approvisionnement alimentaire des soldats constitua un enjeu important pour les belligérants. Sous la forme d'un abécédaire, cette étude mêle textes réglementaires, lettres de poilus, extraits de romans et témoignages pour comprendre l'organisation du ravitaillement, les menus des soldats et les expressions de la vie courante en rapport avec la nourriture.

L'affiche, facilement contrôlable, est devenue en 1914 en France et dans tous les pays en guerre, le mode d'expression et de propagande favori des gouvernements. Ce livre rassemble les plus belles et les plus parlantes de ces affiches qui racontent les grandes heures du conflit ainsi que la vie à l'arrière du front.

Entre 1918 et 1922, au cœur du tumulte de la guerre civile qui suit les révolutions de 1917, ont lieu les plus grands massacres prégénocidaires de l’histoire juive. Dans des conditions atroces, 100 000 à 150 000 Juifs y perdent la vie, 200 000 sont blessés. Peut-on encore qualifier ces tueries de pogroms, tant ce massacre de masse semble à l’échelle de la guerre totale qui vient de dévaster l’Europe ? Annoncés dès l’automne 1914 par l’éloignement des zones de combat des populations considérées comme potentiellement traîtresses , ce bain de sang toucha 2 000 localités situées principalement en Ukraine dans l’ancienne zone de résidence . Les tueries furent surtout perpétrées par les troupes blanches, cosaques et ukrainiennes, mais aussi par l’armée polonaise en 1920, voire par des unités de l’Armée rouge. Elles eurent rarement pour motif principal le pillage.-

Médecin et directeur d'hôpital dans une petite ville à l'est de la Pologne en 1939, Zygmunt Klukowski rapporte au jour le jour ce qu'il a vu du génocide des Juifs perpétré sous ses yeux, au vu et au su de tous. Il dit comment, de l'automne 1939 à l'hiver 1942, les Juifs furent discriminés, expropriés, humiliés, battus, puis déportés vers un centre de mise à mort quand ils n'étaient pas assassinés sur-le-champ. Au fil des lignes s'étire ce long martyre protéiforme perpétré par l'occupant allemand et ses complices, commis dans l'indifférence, voire applaudi sinon encouragé par une partie de la population chrétienne. Mais Klukowski témoigne aussi de la féroce répression allemande contre les Polonais non juifs, du pillage de leurs biens, du vol de leurs jeunes enfants envoyés dans le Reich pour y être aryanisés , de la déportation des adultes pour le travail forcé, du massacre de leurs élites enfin. Ce notable respecté, ce quinquagénaire établi, loin de rester spectateur de l'assassinat ou de la déportation de ses amis, entre en contact dès le début de la guerre avec les réseaux de l'Armée de l'Intérieur qui nourrissent les maquis. En 1944-1945, un envahisseur remplaçant l'autre, il assiste, impuissant et désespéré, à l'occupation du pays par les Soviétiques. Ce journal est un acte de résistance et une uvre historique de première force. J'étais possédé par la passion d'écrire des notes qui me permettraient plus tard (je le pensais déjà) de reconstruire l'histoire inouïe de la région de Zamosc et de la Pologne écrit Klukowski. Le récit se concentre sur la période de la guerre et sur la participation de Zygmunt Klukowski au procès de Nuremberg en 1947. Ce texte exceptionnel, publié à la fin des années 50 en polonais puis en anglais au début des années 90, est pour la première fois édité en français.

J'étais dans la pénombre lambrissée, discrètement propice, du bar du Lutetia, quasiment désert. Mais ce n'était pas l'heure ; je veux dire, l'heure d'y être en foule, l'heure d'y être attendu ou d'y attendre quelqu'un. D'ailleurs, je n'attendais personne. J'y étais entré pour évoquer à l'aise quelques fantômes du passé. Dont le mien, probablement : jeune fantôme disponible du vieil écrivain que j'étais devenu. J'avais tout juste le désir d'éprouver mon existence, de la mettre à l'épreuve. Nous sommes en 2005, Jorge Semprun se confronte à son passé et entreprend un autre travail de remémoration. Il revient dans ce texte inédit sur des événements qu'il a vécus, et relate, comme il ne l'a encore jusque-là jamais fait, son expérience de la torture. Témoignage sans pathos, récit, à la fois poignant et détaché, d'oÆu se dégage une perception philosophique prégnante. Jorge Semprun poursuit dans cet ouvrage une réflexion engagée dans les écrits fondateurs de son uvre, tels Le grand voyage ou L'écriture ou la vie, et offre une dernière analyse sur la corrélation entre l'écriture et la réalité. Un nouvel éclairage saisissant de ce que fut ce singulier penseur.

Un témoignage du blocus de Leningrad (1941) qui a fait plus d'un million de civils tués en moins de 900 jours. L. Moukhina, 16 ans, tient un journal intime dans lequel elle raconte le quotidien de cette ville assiégée par les Allemands et leurs alliés, ses échanges avec les garçons et les filles de son âge, ses interrogations et ses rêves.

A travers la description du rôle de nombreux animaux durant la Première Guerre mondiale (chevaux, mulets, ânes, chiens, pigeons, etc.), ainsi que de la présence d'animaux sauvages (chiens sauvages, rats, etc.), l'ouvrage se propose d'aider à mieux saisir les points de vue, les émotions et les comportements des militaires au front.