L'auteur entend attirer l'attention sur la permanence du pouvoir créateur humain, notamment à travers l'art contemporain. La beauté n'a pas disparu à qui sait la découvrir. Elle a une dimension morale et une dimension religieuse car elle fait signe vers plus grand, plus beau, plus vivant qu'elle.

Le libéralisme éclairé comme le marxisme ont soutenu que le christianisme serait, dans la société politique moderne, ou bien totalement accompli (Hegel) ou bien dépassé (Marx). Relisant La philosophie du droit de Hegel, puis les analyses du jeune Marx, l'auteur remonte aux sources de cette dérive et montre comment la parole évangélique vient briser la clôture de l'Etat.

Pape pendant la Première Guerre mondiale, Benoît XV n'aura de cesse d'opposer à Paris et à Berlin la neutralité du Saint Siège pour appeler les belligérants à la paix. En leur proposant sa médiation, il leur intimera de projeter une Europe unie. Il fondera une nouvelle Congrégation pour les Eglises orientales en 1917 et condamnera les nationalismes coloniaux en 1919.

Le récit du parcours de Naomi, une jeune chrétienne du Sud Soudan, contrainte de quitter son pays en guerre. Plusieurs fois violée, réduite en esclavage, elle va, avec sa fille, traverser de nombreux pays jusqu'à son arrivée et son installation en France.

L'augmentation du nombre de crémations en France est abordée ainsi que le statut des morts crématisés, le devenir des urnes, les origines de cette pratique dont l'analyse tente de déterminer s'il s'agit d'une modification bénigne des obsèques ou au contraire d'une révolution anthropologique.

Issus de carnets ou de lettres de combattants, ces témoignages de Français catholiques font revivre en direct les débuts de la Grande Guerre. Les auteurs s'interrogent sur un conflit qui oppose des nations chrétiennes.

Panorama des différentes fonctions de la rhétorique, tant dans sa manifestation spontanée que dans ses usages techniques. E. Danblon explore la figure de l'homme rhétorique, rationnel parce qu'émotionnel. Elle évoque également le modèle antique de la rhétorique, décrit comme le commencement de l'ouverture vers l'autre.

Composée de trente théologiens provenant de différents horizons, la Commission théologique internationale, créée en 1969 par le pape Paul VI, est un organisme proprement théologique, et non pas magistériel, rattaché à la congrégation pour la Doctrine de la Foi. Examinant des thèmes d'actualité, elle offre une perspective théologique commune. Elle réunit dans ce premier volume des documents élaborés durant les trois premiers quinquennats, de 1969 à 1985, traitant divers sujets de théologie fondamentale, sacramentelle et morale, de christologie et d'ecclésiologie : Réflexions sur les buts et les méthodes (1969) ; Le sacerdoce catholique (1970) ; L'unité de la foi et le pluralisme théologique (1972) ; L'apostolicité de l'Eglise et la succession apostolique (1973) ; La morale chrétienne et ses normes (1974) ; Magistère et théologie (1975) ; La promotion humaine et le salut chrétien (1976) ; Le sacrement du mariage (1977) ; Questions choisies de christologie (1979) ; Théologie, christologie et anthropologie (1981) ; La réconciliation et la pénitence (1982) ; Dignité et droits de la personne humaine (1983) ; La conscience que Jésus avait de lui-même et de sa mission (1985).

Dieu aux abonnés absents... Quel homme ne s?est jamais senti défaillir face à ce silence angoissant ? Pourquoi Dieu se tait-il quand son peuple souffre, au moment même où il a besoin de lui ? Cette question lancinante et immémoriale fait chuter l?homme de foi le plus convaincu et transperce les athées comme les c?urs fervents. Il est donc temps de revenir au texte sacré. Les grands personnages de la Bible ont déjà éprouvé le silence angoissant du retrait divin. Du Dieu qui se cache du prophète Isaïe au cri d?abandon de Jésus sur la croix, du silence à l?absence, il n?y a qu?un pas. Pierre Coulange nous invite à prendre de la hauteur : la nuit est un chemin de foi. Le chemin obscur ne peut être séparé de l?expérience de Dieu ni de sa miséricorde, comme en témoigne le cri de Jean de la Croix : Ô nuit qui m?as guidé !

L'auteur propose une méditation sur l'uvre rédemptrice du Christ pour le temps du carême, en s'appuyant sur la pensée de saint Augustin, saint Anselme et saint Thomas. Jésus est sauveur, non pas par son expiation du péché du monde mais grâce à son obéissance amoureuse qui réunit les hommes à son Père.