James Ensor (1860-1949) est sans doute la figure la plus originale de la peinture belge de la fin du XIXe siècle. Grand maître de la lumière qu'il approche dans un esprit opposé exact de celui des impressionnistes, ses contemporains, il développe un univers particulier dans lequel masques et squelettes contribuent à la réinvention d'un monde sans doute jugé trop fade, trop étriqué, trop mesquin. Il invente également un art inclassable dans lequel se succèdent de grandes pages lyriques et mystiques et de petits panneaux caustiques, macabres, absurdes, méchants qui flirtent avec les moyens de la caricature. Conscient tout à la fois de sa singularité, de son talent et de l'incompréhension qu'il provoque, James Ensor crée une oeuvre dont il est le centre et dont sa maison-magasin comme sa ville natale d'Ostende constituent les limites aussi infinies que bornées.

L'artiste danois Jens Ferdinand Willumsen demeure méconnu en France bien qu'il y ait effectué de nombreux séjours et qu'il ait côtoyé Paul Sérusier, Maurice Denis, Van Gogh et Gauguin. Il s'intéresse à la peinture, à la sculpture, à la photo ou à la céramique et évoluera du naturalisme au symbolisme jusqu'à l'expressionnisme. L'exposition traite de l'ensemble de ses techniques et de son oeuvre.

Présente l'ensemble des arts russes (peinture, sculpture, arts décoratifs, arts graphiques, architecture et photographie) de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin du régime tsariste en 1917.

Le peintre Millet représentait pour Van Gogh, comme pour d'autres artistes de la génération des années 1880, un artiste mythique. L'exposition analyse cette filiation en étudiant les divers aspects de la présence de Millet dans l'oeuvre de Van Gogh.

La première rétrospective de l'oeuvre de Monet depuis celle de 1980. L'ouvrage propose une dizaine de fils conducteurs qui ont constitué la trame de son oeuvre : nature et nation, rêve et réflexion...

Cette exposition présente les toiles et les sculptures produites par Renoir durant les dernières années de sa vie (qui s'est achevée en 1919), qui suit un tout autre chemin que l'impressionnisme, en peignant des femmes plantureuses et des jeunes filles aux joues roses.

Aux alentours de 1900, une nouvelle esthétique se met en place dans la sculpture. Elle se résume à la suppression de l'inutile, à une exigence de simplification et tend à une conception architecturale de la forme. Cette exposition propose un nouveau regard sur la sculpture classique du XXe siècle.