Pour aider les adolescents à sortir de la délinquance, l'association Seuil propose des marches sur 2.000 km dans un pays étranger, en toutes saisons. Accompagné d'un adulte, chaque jeune a ainsi la possibilité de devenir acteur de sa propre réinsertion. Des spécialistes de l'adolescence, des éducateurs, psychologues et adolescents témoignent de cette méthode.

Une approche de la douleur sur le plan anthropologique et une analyse de la relation que l'homme entretient avec elle.

L'auteur s'intéresse aux pratiques de scarification, de coupure ou de brûlure du corps chez les jeunes. L'utilisation de la peau comme surface d'inscription du mal-être marque la défaillance de la parole et de la pensée, la perte de sens. Evoque aussi l'automutilation en univers carcéral et le body art.

Dans le discours scientifique, le corps est pensé comme une matière indifférente, simple support de la personne, objet sur lequel agir afin de l'améliorer, matière première où se dilue l'identité personnelle et non plus racine identitaire de l'homme. L'auteur montre par l'analyse comment se bouleverse l'univers symbolique qui jusque-là construisait la cohérence du monde.

La sociologie du risque s'interroge sur les perceptions sociales et individuelles du risque dans les multiples domaines où il se manifeste. Elle s'interroge également sur le souci de sécurité, la peur devant le danger, l'évitement du risque.

La femme laide a suscité des regards différents selon les époques : l'auteure s'appuie sur l'histoire, l'anthropologie, la littérature et la peinture pour permettre au lecteur de saisir le carcan dans lequel la femme a été enfermée durant des siècles et dont elle doit encore se libérer. Electre 2015

La relation douleur-souffrance est au coeur de l'ouvrage. Il existe plusieurs natures de douleurs, celle du malade, celle du sportif de l'extrême, celle des scarifications, etc. L'auteur montre que la douleur est certes une sensation réelle, mais aussi une émotion, une perception, au final une activité de déchiffrement sur soi et non le seul décalque d'une altération somatique.

La sociologie du risque s'interroge sur les perceptions sociales et individuelles du risque dans les multiples domaines où il se manifeste. Elle se penche également sur le souci de sécurité, la peur devant le danger, l'évitement du risque. ©Electre 2023

En France, les 18-24 ans composent 8 % de la population. Mais ils comptent 16 % des morts sur les routes, particulièrement les hommes. La conduite des jeunes générations soulève des questions majeures de santé publique. Elle n'est pas seulement un risque en puissance pour les jeunes eux-mêmes, elle l'est aussi pour les autres. Pourtant, si la voiture est un instrument-clé des turbulences adolescentes, son usage reste peu étudié. Cet ouvrage présente une enquête qualitative de grande ampleur auprès de conducteurs/conductrices entre 18 et 25 ans, menée à l'initiative de David Le Breton et financée par la Fondation VINCI Autoroutes. Complétée par l'analyse de spécialistes de la sécurité routière ou de l'adolescence, elle développe une réflexion globale sur les jeunes au volant : la manière dont ils apprennent à conduire et se représentent la circulation routière, leur relation aux autres, aux piétons, aux cyclistes, à leur voiture, au code de la route, aux outils connectés, à la vitesse, aux campagnes de prévention, aux mobilités partagées, à l'écologie... Premier ouvrage majeur sur ce sujet, il devrait nourrir la réflexion de tous ceux, parents et professionnels, qui cherchent de nouveaux leviers pour promouvoir une conduite des jeunes plus responsable, respectueuse des autres et de l'environnement.

Synthèse historique et sociologique en neuf points de l'adolescence, classe d'âge dans laquelle l'individu ne se situe plus dans l'enfance mais n'a pas achevé sa croissance et son apprentissage. L'auteur analyse les rites d'initiation des sociétés traditionnelles, le rapport de l'adolescent au risque, les mutations contemporaines de la place de l'adolescent dans la famille et dans la sociéte.

Une anthropologie des sens qui cherche à déterminer comment la structuration de l'expérience sensorielle varie d'une culture à l'autre selon la signification et l'importance relative attachées à chacun des sens. Elle cherche également à retracer l'influence de ces variations sur les formes d'organisation sociale, les conceptions du moi et du cosmos, sur la régulation des émotions.

Selon l'auteur, les activités festives qui révèlent l'excès de dynamisme ou de vitalité distinguent l'homme de la bête : symbolisme, jeu, transe, rire et surtout le don qui, dépouillé de nos idées de négoce, est un sacrifice inutile, le don du rien, la meilleure part de l'homme.

Depuis la fin des années 1970, les activités à risque connaissent un réel succès. Nouveaux aventuriers, sportifs de l'extrême mais aussi jeux et activités à risque des jeunes générations se développent et suscitent l'inquiétude. Ces passions modernes du risque naissent du désarroi moral des sociétés occidentales dans lesquelles l'individu cherche ses marques. Cet essai décrypte ces jeux de mort.

Aborde les étapes marquantes de l'approche du corps par les sciences sociales, la variabilité des définitions du corps, les logiques sociales et culturelles propres à la corporéité, les imaginaires sociaux et les mises en jeu et en signes du corps dans la société contemporaine, ainsi que le statut de la sociologie du corps.

Une étude sur le tatouage, trace cutanée choisie qui témoigne d'une affirmation identitaire. Electre 2014

Une analyse des rapports de l'homme moderne avec son corps, signe de l'individu, de sa différence. Elle aborde l'anatomie, le corps vu comme une machine, les rituels, le vieillissement, le corps alter ego, la conception du corps dans la médecine, l'imagerie médicale du corps, etc. Le devenir du corps, lieu du bien-être et du bien-paraître, mais aussi structure encombrante, est interrogé.

L'auteur montre comment la confusion actuelle des repères amène chacun à une production personnelle de son identité à travers une sorte de bricolage culturel. Cette recherche de sens et de valeur à donner à son existence se fait à travers un signifiant-maître, la mort, pour savoir si vivre a encore une signification. Electre 2015

Une synthèse consacrée à la sociologie du corps. Elle décrit le statut de cet objet de recherches dans les sciences sociales, la variabilité des angles d'approches et des définitions, les logiques sociales et les pratiques associées à la corporéité, ainsi que les imaginaires qui traversent le fait corporel. ©Electre 2016

La sociologie du risque s'interroge sur les perceptions sociales et individuelles du risque dans les multiples domaines où il se manifeste. Elle s'interroge également sur le souci de sécurité, la peur devant le danger, l'évitement du risque. ©Electre 2017

Interrogeant la persistance et l'ampleur de la douleur physique, les spécialistes l'analysent sur les plans neurologique, biologique et anthropologique, sollicitant les dernières avancées en neurosciences, et remettent en cause la prépondérance des solutions pharmacologiques. ©Electre 2018

La transparence est aujourd'hui consid©♭r©♭e comme un ©♭l©♭ment b©♭n©♭fique ©  la vie d©♭mocratique. Encore faut-il rappeler qu'il n'y a pas de lumi©·re sans ombre et que les jeux d'ombre et de lumi©·re peuvent ©®tre favorables au lien social. ♭Electre 2020