De nombreuses images de cette opération militaire sont issues des fonds d'archives historiques de plusieurs musées, notamment le Musée de la Légion étrangère.

Remet en situation les cercles de collaborateurs, plus ou moins proches et plus ou moins appréciés de De Gaulle, en 1940, au temps du RPF, puis sous la Ve République. Restitue à chacun sa vraie place et son vrai rôle, rétablissant la vérité quant aux prétentions abusives de certains sur des confidences recueillies ou à leur soi-disant influence.

Marie Lenéru (1875-1918) commence à rédiger un journal à l'âge de onze ans, alors qu'elle passe une enfance paisible en Bretagne. Frappée par une maladie qui entraîne la surdité totale, elle entre dans son monde intérieur. Puis se réfugie dans un stoïcisme volontaire et sceptique, qui lui permet de surmonter son infirmité. Elle confie à son journal ses états de désarroi et ses combats physiques et spirituels. Ce journal reflète aussi l'esprit de son époque. Il témoigne des préoccupations d'une jeune intellectuelle attentive aux débats contemporains : Schopenhauer, Nietzsche,... Elle lit les auteurs du moment comme Barrès, se compare volontiers à Marie Bashkirtseff dont la notoriété ne cesse de croître. Hantée par la figure de Saint-Just, elle compose un essai sur le révolutionnaire. Sa soif de lectures est immense. La guerre éclate. Elle se réfugie avec les siens à Lorient. S'opère alors une transformation de son être qui précipite son infortune. Elle disparaît deux mois avant l'armistice, emportée par l'épidémie de grippe espagnole. Son Journal, dans la lignée des grands journaux intimes féminins de Marie Bashkirtseff, Katherine Mansfield et Catherine Pozzi, de nouveau accessible après soixante ans, permet de lui rendre sa place dans les lettres françaises.

A travers 18 témoignages de jeunes résistants durant l'Occupation, l'auteur retrace le parcours de ces enfants et adolescents dont le courage et le patriotisme les ont poussés à s'engager dans la France Libre pour combattre l'Allemagne nazie et le régime de Vichy, parfois au prix de leur vie. ©Electre 2023

L'histoire d'une génération vue à travers la problématique des rapports entre Paris et l'enracinement dans une province.

Journaliste et romancier, les deux auteurs entendent démystifier l'insurrection de 1871. Loin d'être le parti de la classe ouvrière, la Commune fut d'abord un agglomérat de petits bourgeois prêts à tout pour instaurer une dictature et non la révolution d'un peuple aspirant à la liberté, à l'égalité et à la fraternité.

La collaboration est multiple et se caractérise par une très grande diversité d'attitudes et de comportements. Recensant les notions, événements, lieux, organismes, publications et acteurs de la collaboration sur le territoire français, faisant aussi état de la mémoire du phénomène, ce dictionnaire permet de mieux comprendre la réalité complexe de la France de 1940-1944. Electre 2014

La rafle du Vél' d'Hiv a entraîné la déportation de plus de 13.000 Juifs, dont 4.000 enfants. Si la participation du gouvernement de Vichy et de la police française est clairement établie, l'historien conteste la responsabilité de la France, étant donné le caractère illégitime du régime. ©Electre 2018

L'auteur analyse les adversaires ainsi que les différentes formes d'opposition au général Charles de Gaulle, qui fut la cible de nombreuses caricatures, de coalitions et de 31 projets d'assassinat entre 1961 et 1965. ©Electre 2020

A travers 18 témoignages de jeunes résistants durant l'Occupation, l'auteur retrace le parcours de ces adolescents dont le courage et le patriotisme les ont poussés à s'engager dans la France Libre pour combattre l'Allemagne nazie et le régime de Vichy, parfois au prix de leur vie. ©Electre 2024

Mai 1942. Pour la première fois depuis la défaite de juin 1940, une bataille oppose des forces françaises aux troupes allemandes. En plein désert lybien, durant quinze jours, la Brigade française libre du général Koenig résiste aux assauts des Italiens et de l'Afrika Korps du général Rommel. Elle est composée d'hommes venant de tous les territoires de l'Empire colonial français, de Tahiti à l'Afrique équatoriale française. Leur résistance, saluée par l'ensemble du camp allié, marque le retour de la France dans la guerre. Elle apporte, selon la formule de Malraux, « la preuve que la France n'était pas morte », et permet à de Gaulle d'apparaître comme un allié à part entière. Cette résistance acharnée contre un ennemi dix fois supérieur en nombre (3 700 contre 35 000 soldats) demeure comme un très haut fait d'armes et change le cours de l'histoire de la région : les Britanniques profitent de l'immobilisation des troupes de Rommel pour préparer leur victoire à El-Alamein et bloquer l'Afrika Korps dans son avancée vers le canal de Suez. Durant près de 50 ans, François Broche, fils du lieutenant-colonel Broche, tué à Bir Hakeim, a étudié cette bataille et accumulé les témoignages et les confidences de nombreux combattants. Il nous livre un récit au jour le jour centré sur l'expérience des combattants, qui – à l'exception des cadres appartenant à l'armée d'active – étaient des volontaires sans aucune expérience de la guerre.

DE 1940 à 1945, l'histoire mouvementée et héroïque du groupe de bombardement "Lorraine", composé d'aviateurs qui furent par leurs actions souvent méconnues parmi les artisans les plus efficaces de la libération de la France. Ouvrage qui s'adresse au large public intéressé par la guerre.

Une synthèse documentée sur la question de la collaboration en France. Pour des raisons politiques, morales, intellectuelles, matérielles, le régime de Vichy et une partie de la population ont préféré travailler avec l'occupant nazi, abdiquant tout esprit de résistance. ©Electre 2017