Nourri de témoignages inédits, ce récit rend compte des sentiments, des regrets et des doutes de Napoléon suite à la défaite de Waterloo le 18 juin 1815, alors qu'il s'apprête à quitter l'édifice politique bâti pendant 15 ans. ©Electre 2015

L'auteur a suivi L. Trotsky d'octobre 1932 à novembre 1939. Membre de son organisation politique, il devint son secrétaire, traducteur et garde du corps. Jean Van Heijenoort raconte ses souvenirs et recrée l'atmosphère dans laquelle vivait et travaillait le révolutionnaire russe pendant ses années d'exil. Cette édition est augmentée d'une postface, d'un index critique et d'un index historique. ©Electre 2016

Biographie du comte de Provence, frère de Louis XVI, qui a parcouru pendant vingt-trois ans les routes européennes après avoir échappé à la mouvance révolutionnaire. Convaincu d'être reconnu en tant que représentant de la royauté, il organise son gouvernement nomade de la Belgique à la Russie avant de monter sur le trône avec l'aide de Talleyrand. ©Electre 2019

Quatorze auteurs proposent autant de nouvelles sur l'exil, en partenariat caritatif avec l'Unicef. ©Electre 2019

Arraché à son milieu, tout homme commence par souffrir : il est plus agréable de vivre parmi les siens. Mais par la suite, le dépaysement peut fonder une expérience profitable. Il permet de ne plus confondre le réel avec l'idéal ou la culture avec la nature. Un homme dépaysé, pour peu qu'il sache surmonter le ressentiment né du mépris ou de l'hostilité, découvrira la curiosité et pratiquera la tolérance. Sa présence parmi les " autochtones " exerce à son tour un effet dépaysant : en troublant les habitudes mentales, en déconcertant par sa conduite et ses jugements, il favorise l'étonnement, premier pas obligé dans toute découverte de soi. Mon passage d'un pays à l'autre m'a enseigné tout à la fois le relatif et l'absolu. Le relatif, car je ne pouvais plus ignorer que tout ne devait pas se passer partout comme dans mon pays d'origine. L'absolu aussi, car le régime totalitaire dans lequel j'avais grandi pouvait me servir, en toute circonstance, d'étalon du mal. De là, sans doute, mon aversion simultanée pour le relativisme moral - tout se vaut - et le manichéisme du noir et du blanc.

Partant d'une réflexion sur les épreuves qui conduisent à l'exil : guerre économique, chômage de masse, exclusion, dette, guerres, dictatures ou génocides, le philosophe pense ce phénomène comme une catégorie politique universelle et signifiante pour le monde moderne. Il esquisse une politique de la condition humaine, de la vulnérabilité, de l'être ensemble et de l'être au monde. ©Electre 2017