Y a-t-il, au premier abord, expression plus incongrue que celle de « vie artificielle » ? La vie, forcément, c’est naturel. Sauf que les experts en biologie de synthèse brouillent désormais les frontières. Aux Pays-Bas et ailleurs, ils ne font pas mystère de leur objectif : construire de toutes pièces, à partir de matière inerte, un « système » qui imite à s’y méprendre la croissance cellulaire. Comprendre l’apparition de la vie sur Terre n’est pas le seul but affiché ; dans ces laboratoires, ce sont les biotechnologies de demain qui sont en train de naître.

Le vieillissement et la mort naturelle font assurément partie des expériences humaines les plus puissantes et les plus universelles, mais aussi les plus négatives. Ils prennent des formes à la fois stéréotypées et très diverses, avec des pathologies du grand âge différentes d'un individu à l'autre. Un des rares traits communs est le blanchissement de leur chevelure, qui n'est d'ailleurs pas une pathologie.

Longtemps négligé, le rôle des signaux électriques qui parcourt chacune de nos cellules est en train d'être sérieusement réévalué. Cette bioélectricité nous protège, nous façonne : en participant activement à la morphogenèse, elle est à la source même de la vie. Sommaire. La révolution de l'électrome. La nouvelle médecine électromique.

C'est elle qui fonde l'existence des plantes, des animaux, des champignons... Comme quoi le regroupement de cellules s'est avéré avantageux pour l'évolution ! Une expérience tente de le reproduire.

Dans la cellule, protéines et ARN forment des assemblages dynamiques aux propriétés physiques surprenantes - les condensats biomoléculaires - jouant de multiples rôles essentiels à son fonctionnement. Une découverte qui modifie en profondeur notre compréhension de la biologie cellulaire.