Paradoxe de l'époque : alors que depuis la pandémie, la mort rôde partout autour de nous, les cimetières sont devenus, à la faveur des confinements, des lieux de balade et de sociabilité particulièrement prisés. C'est notamment le cas du plus grand d'entre eux, le Père-Lachaise à Paris, "44 hectares de liberté". Visite guidée.

Depuis quelques mois, des hommes avec un drôle d'équipement sur le dos arpentent les allées des cimetières anglais. Il ne s'agit pas de chasseurs de fantômes ou de trésors cachés, mais de géomètres de la société Atlantic Geomatics. Son directeur général Tim Viney nous explique leur mission : cartographier en détail, pour le compte de l'Eglise, chacun des 19 000 lieux de sépulture officiellement répertoriés sur le sol d'Angleterre. Interview.

La forte augmentation de la population française provoque un trop-plein dans les cimetières, que la progression de la crémation ne suffit pas à compenser. Enquête.

Architecte de formation, Adélaïde Fiche s'est tournée vers le paysagisme en 2014. Depuis, la Bretonne de 38 ans imagine des aires de jeux naturelles et végétalise les cimetières, le tout en accord avec ses valeurs sociales et écologiques.

Polluer le moins possible de son vivant, mais aussi après sa mort? Ce souhait est celui d'un nombre croissant de Français... Inhumation ou crémation? Cercueil en bois ou en carton ? Alors que les mentalités changent, de rares villes commencent à se doter de cimetières "bio". Le point sur le vrai impact écologique de ces pratiques.

Décors, cérémonies, rituels... au coeur des lieux de sépulture, chaque peuple maintient à sa manière un lien avec les défunts.

Les revendications de fidèles à être enterrés dans un espace dédié au cimetière se multiplient, provoquant des remous dans certaines communes.

Dans la ville de Koudougou, débits de boissons et restaurants se multiplient aux abords des cimetières. Une façon de perpétuer le lien entre les vivants joyeux et les morts silencieux.

Sur les pentes de la colline de Fourvière dominant la Saône, une équipe de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) est à l'oeuvre sur l'emplacement d'un des plus grands cimetières paléochrétiens de Lyon, près de la place E. Wernert. Débutée en juin 2015, l'opération devrait s'achever fin mars avant de laisser la place à un complexe immobilier.