L'auteur du prodigieux "Chantons sous la pluie" et autres chefs-d'oeuvre s'est éteint le 21 février 2019.

Pour les chansons et les danses, les compositeurs de musique de cinéma utilisent différentes méthodes. Je vais essayer d'expliquer la manière dont je travaille pour un film musical, en m'arrêtant précisément sur l'exemple de "La joyeuse Divorcée", dont j'ai dirigé, orchestré et composé une partie de la musique. Contrairement à ce qui se passe pour les films non musicaux, les chansons dont on a besoin pour un film musical doivent évidemment être composées soit pendant l'écriture du scénario, soit dès que le scénario est terminé.

La 7e édition de "Fame", festival de films sur la musique organisé par la Gaîté lyrique, propose en ligne une sélection variée et stimulante.

Ascension, triomphe, déchéance : sur Le papier, la vie d'Elvis Presley avait tout pour nourrir un énième biopic musical. À l'écran, c'est autre chose : une fresque bariolée retraçant rien moins que Les guerres culturelles de l'Amérique. Le réalisateur Baz Luhrmann raconte comment il a conçu Le « Apocalypse Now des musicals ».

C'est l'un des plus grands albums des années 1980, et sans doute de toute l'histoire de la pop music. Trente-trois ans après sa sortie, "Purple Rain" est luxueusement réédité, agrémenté d'inédits. Histoire d'un disque-phénomène, mégasuccès planétaire enfanté par un génie solitaire, visionnaire et divinement sexy.

Les tribulations du jeune employé italo-américain d'une quincaillerie de Brooklyn, dont la vie prenait tout son sens le samedi soir, sur la piste de danse de la discothèque de son quartier... Et les préoccupations de cette jeunesse ouvrière qui prisait cols pelle à tarte, pattes d'éph' et chaussures à talons compensés, et partageait son week-end entre marathos de danse, prises de drogue et bagarres de quartier. Quarante ans après sa sortie, plongée dans l'histoire du film de John Badham et sa fameuse bande-originale, portée par les tubes disco des Bee Gees.

Parmi les films présentés à Cannes en 2021 qui ont particulièrement frappés aux "Cahiers du cinéma" et qui sortent en salle pendant l'été, nous nous penchons ici plus longuement sur quatre : "Annette" de Leos Carax, "Benedetta" de Paul Verhoeven, "France" de Bruno Dumont, "Drive My Car" de Ryusuke Hamaguchi. Les journalistes de la revue se sont notamment intéressés à leur génèse et fabrication. Sommaire. Abimes flamboyants. Glammy motors, entretien avec les Sparks. La fabrique d'"Annette". Une "dramédie" musicale en son direct. Mario(a)nnette.

Serge Bozon étonne à chaque nouveau film, désarçonnant parfois jusqu'à ses admirateurs. Précieuse qualité, que "Don Juan" inscrit dans son déroulement même, imprévisible, entropique, parfois contradictoire. Sommaire. L'homme orchestre. Pas le temps de rêver : entretien avec Serge Bozon.

Le chef-d'oeuvre de Gene Kelly et Stanley Donen, tourné il y a soixante-dix ans, vient de ressortir restauré en salles et sur un Blu-ray rutilant. Feu d'artifice sonore et chromatique, cette ode au mouvement qui porte un regard hilare et affectueux sur le passage au cinéma sonore apparaît sous un jour différent en ce moment où le grand écran connaît une crise "industrielle". Le revival du musical n'est jamais plus convaincant que lorsqu'il porte avec lui la menace d'une stase.