La dématérialisation gagne progressivement du terrain dans les administrations. En Belgique avec le ministère de la Santé, et en France avec l'Assurance-Maladie, les projets tournent à plein régime

Pour faciliter la lecture de livres virtuels, une équipe de recherche a développé un logiciel spécifique autorisant l'affichage, la navigation et le zoom dans des centaines de pages projetées à l'intérieur d'un écran hémisphérique.

La prolifération des ressources électroniques n'a pas d'impact négatif sur la fréquentation physique des bibliothèques universitaires hexagonales. Elle pèse cependant lourdement sur les politiques documentaires de ces établissements.

Depuis quelques années, la collecte et le reversement des droits d'usage de copies numériques d'articles de presse ont donné lieu à un véritable marché. Un marché difficile à comprendre en raison de la complexité des liens entre les acteurs. Etat des lieux.

Présentation du concept de rematérialisation qui consiste à imprimer un document numérisé. Il semble que les objectifs du zéro papier atteignent leurs limites dans les entreprises françaises : les documents papiers sont toujours nombreux et surtout coexistent avec les documents numériques. A l'usage, les documents papier se révèlent plus sécurisants et font encore massivement usage de preuve, l'évolution technologique n'ayant pas impacté suffisamment le domaine du droit. Sans compter que la dématérialisation peut entraîner des transferts de coûts dans les passations de marchés publics.

Le numérique offre de nouvelles perspectives au cahier de laboratoire, document complexe accompagnant toutes les étapes de la recherche.

Depuis vingt ans au moins, la "révolution numérique" est en marche. De cela, nombre de professionnels de l'édition de savoir, publiant livres et revues imprimés, comme ceux de bien d'autres secteurs d'activité ont tôt pris conscience, en France comme ailleurs. Dès les années 1980, certains ont investi et expérimenté pour assurer à leurs auteurs une plus large diffusion de leurs travaux grâce au numérique, via les CD-Roms d'abord, puis via le web.

Le XXIe siècle sera celui du savoir, proclame-t-on "urbi et orbi". Mais qui va en contrôler la circulation ?

Grâce à ce support réinscritible à l'infini, adieu les millions de tonnes de papier consommées chaque année pour éditer livres et journaux !

La revue "Vingtième Siècle" a connu au cours des quinze dernières années plusieurs transformations majeures. La première touche à la composition de son comité de lecture qui s'est considérablement élargi et diversifié. Il est composé en 2014 de représentants de nombreux domaines de recherches, alors que la revue avait été lancée en 1984 autour de l'histoire politique. La deuxième transformation concerne l'impact de la mondialisation sur le choix des publications.