Pour le premier archéologue français spécialiste de l'Amazonie, où il a passé une grande partie de sa vie, la forêt amazonienne abritait jusqu'à l'arrivée des Européens de véritables fourmilières humaines. Loin des clichés longtemps répandus sur des semi-nomades en canot limités à la chasse et à la cueillette, les autochtones habitaient des communautés organisées sillonnées de routes, cultivaient sur des buttes de terre noire et échangeaient des produits avec leurs périphéries.