On le croyait ringard, il est redevenu un objet de désir : cet archétype du vestiaire revient. Voici comment le porter.

En 2020, la Haute Autorité de santé (HAS), institution publique indépendante à caractère scientifique fondée pour développer la qualité dans le champ de la santé, a choisi de consacrer son analyse prospective du système de santé aux relations entre le sexe, le genre et la santé (HAS, 2020). L'objectif de ce rapport est de formuler des propositions destinées aux parlement et au gouvernement, mais aussi à l'ensemble des acteurs.

Une affaire de femmes, un aveu de faiblesse... Les stéréotypes ont la vie dure et encore peu d'hommes osent franchir le pas. Pourtant, ne pas prendre en main leur santé mentale peut avoir des conséquences fâcheuses, pour eux comme pour leur entourage.

Sans aller jusqu'à la totale déconstruction, la masculinité occidentale a du plomb dans la matrice. Pour éviter de passer pour de gros bourrins toxiques, les mâles affichent des signes de transgression discrète : chignons, bracelets ethniques, barbiches moussues, décolletés, absence de chaussettes... Autant de petits indices extérieurs d'un grand désarroi intérieur !

Sa dégénérescence chez l'humain a commencé il y a plusieurs milliers d'années. La disparition du chromosome Y signifierait-elle la fin des mâles ? Des études montrent que son absence chez d'autres espèces n'a pas supprimé le dimorphisme sexuel et que les deux sexes ont continué de cohabiter.