Mélange de cinéma expérimental angoissant, de récit collaboratif et de délire internet dark apparu sur le forum 4chan en 2019. les backrooms s'apprêtent, à la faveur d'un film confié par un grand studio à un jeune surdoué, à devenir le grand phénomène horrifique de l'époque. On vous explique tout.

Eli Roth revient aux affaires horrifiques avec Thanksgiving : la semaine de l’horreur, spin-off d’une bande-annonce de Grindhouse qui prend le genre au sérieux et promet de festives effusions de sang. Le réalisateur de Hostel et du remake de Death Wish nous en dévoile les secrets de fabrication.

Le prolifique Mike Flanagan est de retour avec "La Chute de la maison Usher", minisérie Netflix, adaptation lointaine de Poe et satire horrifique dont il a presque tout écrit et réalisé. Déteste-t-il le repos ou est-il trop heureux d'alimenter nos cauchemars ? "Première" ausculte le boulimique du gothique .

Cet été, il n’y a pas que les JO qui débarquent à Paris : la capitale devra aussi faire face à une attaque de squale. C’est en tout cas ce qui est au programme de Sous la Seine, le nouveau long de Xavier Gens. En attendant sa sortie estivale sur Netflix, nous vous invitons dans ses coulisses pour un making of en six chapitres. Pour ce premier volet, nous avons convié le réalisateur mais aussi son actrice principale Bérénice Bejo, sa monteuse Riwanon Le Beller et son maquilleur Olivier Afonso.

Pour son premier long-métrage, Grand Prix à Gérardmer cette année, Jason Yu choisit de s’attaquer au cinéma d’horreur par le biais du somnambulisme. On vous donne notre verdict sur cette histoire à dormir debout, et on en profite pour interroger le réalisateur.

Jusqu'à quel point le nom Hollywood résonne-t-il encore dans le cinéma contemporain ? Jamais son sens, sa valeur, son poids, en termes économiques, esthétiques et culturels ne semblent avoir été si dévalués, malgré les multiples crises qu'il a déjà traversées. C'est que la crise actuelle est sans doute plus fondamentale : avec Hollywood, ce serait une certaine idée de la production cinématographique qui disparaîtrait, remplacée par de nouveaux modes de production et de diffusion. Sommaire. Hollywood : Age de glace. Rien à perdre, entretien avec Adele Romanski.

Puisque l'horreur contemporaine se porte bien, la moindre des choses est de vérifier comment John Carpenter se porte, lui. L'an dernier, la nouvelle trilogie "Halloween" se concluait tandis que se relançait la rumeur autour de remakes de "New York 1997" ou encore de "The Thing", dans lequel le 'master of horror' lui-même et Blumhouse seraient impliqués (mais dont personne dans l'entourage du studio, et surtout pas Carpenter, ne semble vouloir parler).

C'est le film le plus effrayant que j'ai vu depuis plusieurs années. Sans doute parce qu'avant d'être un film d'horreur, c'est un film sur l'enfance. L'idée d'Eskil Vogt, coscénariste de tous les films de Joachim Trier, qui signe ici sa seconde réalisation, n'était pas d'interroger les codes du genre ni la façon de les bousculer, mais bien de plonger dans le monde de l'enfance, dans son imaginaire délirant, dans son absence de limite inquiétante et d'y retrouver une intensité de sensations qu'adulte, on croyait avoir oubliée.