Bien avant d'être un président grabataire, Abdelaziz Bouteflika a été le plus jeune ministre des Affaires étrangères du monde, surveillé de très près par les services français. ''LObs" a eu accès à leurs rapports Par

Depuis le 22 février 2019, le peuple est dans la rue, tous âges, toutes classes sociales confondues. Contestant la décision d'Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat, les Algériens sont décidés à écrire pacifiquement une nouvelle page de l'histoire de leur pays. Une révolution démocratique est peut-être en marche en Algérie. Jusqu'où ira le régime pour se maintenir ? Sommaire. Au coeur de la révolte. Yasmina Khadra : "L'heure de vérité a sonné". "Si Bouteflika est réélu, ce sera l'explosion", Boualem Sansal. Les prophètes du 7e art. Saïd Saadi : "La fin d'un cycle historique".

Depuis trois semaines, les journalistes des télés et radios algériennes s'affranchissent de la tutelle d'un pouvoir déstabilisé par la révolte populaire. Récit.

Inlassable critique du régime depuis vingt ans, Kamel Daoud est l'une des voix les plus écoutées d'Algérie. Entre joie et crainte de la récupération islamiste, l'écrivain raconte cinq semaines de contestation inédite.

Plusieurs épisodes se superposent et s'enchevêtrent dans le long parcours d'Abdelaziz Bouteflika depuis l'indépendance de l'Algérie. Le grand historien, spécialiste de l'Algérie, commente pour "L'Obs" l'album photo du président déchu.

Née le 22 février 2019, la protestation populaire contre le régime algérien ne faiblit pas. Fer de lance du mouvement, la jeunesse masculine exprime depuis longtemps ses revendications politiques lors des rencontres de football. Plusieurs chants des supporteurs des clubs de la capitale sont désormais repris par l’ensemble des manifestants.

Le partage insolite, en 1939, du pseudonyme « Antar » entre Albert Camus et un autre rédacteur d’"Alger républicain", Mohamed Bensalem, conduit à analyser la personnalité et la trajectoire de ce dernier, la résonance que cette signature pouvait trouver dans l’Algérie coloniale d’alors et le rôle exact qui fut assigné à son usage.

Le dossier consacré à l'Algérie post-Bouteflika est introduit par l'analyse de la chute du dirigeant en avril 2019. Quatre phénomènes sociaux et politiques majeurs sont avancés : la délégitimation de la politique traditionnelle, la marginalisation de la société civile, la paralysie des processus informels de décision politique et la transformation de la politique contestataire.

Le désert pose au cinéma une question essentielle : autant étendue qu'entité, physique que métaphysique, il est l'endroit où l'espace se vide du temps, où le temps se convertit en espace. Rien ne sert de le circonscrire en une image, car l'immensité de ses lignes et de son silence fuit par tous les bords du cadre.

Qui se souvient qu'avant Kourou, il y eut Hammaguir, fondée en 1947 en Algérie ? C'est cette "base secrète" du Sahara, avec le renfort de techniciens et d'ingénieurs du IIIe Reich, que la France connut ses premiers succès spatiaux.

Le Hirak, en 2019, a été un jaillissement démocratique qui a trouvé écho dans la presse algérienne. Mais désormais, la reprise en main du pouvoir va de pair avec une féroce répression des médias indépendants. Ce journaliste revient sur ce mouvement et la chape de plomb qui s’est abattue sous l’ère Tebboune.