C'est sûrement l'artiste le plus radical, le plus absolu de notre époque. Rencontre entre Montpellier et Paris avec Piotr Pavlenski, l'homme qui brûle d'un feu inouï.

Figure héroïque de l'art de la performance porté à son sommet par les artistes femmes, Esther Ferrer continue de nous surprendre et de nous questionner dans le plus pur esprit Fluxus. Elle entretient avec le temps et l'espace un rapport dynamique.

Alberto Sorbelli se distingue par ses performances provocatrices, ses oeuvres néo-conceptuelles et ses dessins, défiant les conventions artistiques et sociales depuis son entrée aux Beaux-Arts de Paris en 1989. Ce rapport explore la complexité de son oeuvre, du personnage sulfureux de La Pute aux récentes actions comme la vente d'un mot à Drouot. On y voit comment l'artiste italo-parisien redéfinit la critique institutionnelle et affirme sa place de moraliste hypermoderne.

Trente ans après "Cremaster 4", l'artiste revient à la Fondation Cartier avec un nouveau film qui reconstitue un souvenir de jeunesse brutal. Une histoire de la violence américaine.

Le corps vivant et vivace, dans sa dimension charnelle, symbolique et métaphorique, est au coeur de l'oeuvre de l'artiste franco-gabonaise. Son travail pluridisciplinaire est à découvrir au Quai Branly, avec son exposition « Ilimb, l'essence des pleurs », au Palais de Tokyo, qui lui consacre une rétrospective, et à la Biennale de Lyon, pour laquelle elle a réalisé une installation.

Je ne vous cacherai pas que, sans l'arrivée tonitruante de sa fille Zaho dans le monde de la musique (j'ai eu la chance d'assister à ses cinq sacres aux Victoires de la musique à la Seine musicale), je n'aurais peut-être jamais entendu parler de son géniteur et de son statut d'artiste. Alors je me suis, comme tout être moderne, connecté à Internet pour découvrir son travail de peintre, de sculpteur et, à ma grande surprise, de performeur.

"Pour la première fois dans l'histoire, la peinture est devenue spectacle, et l'on peut assister à sa création comme on assiste à une jam-session." Ainsi parlait Mathieu, qui a inventé au fil d'extravagants happenings son propre style pictural basé sur la vitesse : l'abstraction lyrique. Un artiste aussi mégalo qu'excentrique, vivant dans un palais fou, adulé autant que critiqué, dont l'oeuvre est exposée à la Monnaie de Paris.

Travestissement, performances extrêmes, autofiction... Faire de soi la matière même de sa création ouvre aux artistes un terrain de jeu sans limites, de Cindy Sherman à Marina Abramovic en passant par Pierrick Sorin, à qui Nantes consacre une rétrospective. Tour d'horizon de ces pratiques à la première personne. En conclusion de l'enquête un focus sur Pierre Sorin intitulé "Le réel mis en boîte".