Les thématiques de la morale, de la religion et de la politique sont étudiées dans l'oeuvre de H. Arendt afin de souligner la pertinence et l'actualité de sa pensée. Contrairement aux tenants d'un certain libéralisme, la philosophe allemande ne rejette pas de manière définitive la morale et la religion dans le domaine de la sphère privée mais leur reconnaît une fonction politique essentielle.

En 164 définitions, ce dictionnaire parcourt de façon humoristique les idées et la vie politiques, depuis les origines jusqu'à l'époque contemporaine.

De Machiavel, on retient souvent l'esprit calculateur et l'absence  d'états d'âme. Mais c'est un autre visage du Secrétaire  florentin que nous dévoile Michel Terestchenko dans cet essai  passionné. Car Machiavel avait bien une morale, adaptée aux  temps de mutation.Nicolas Machiavel se révèle un maître de l'action juste, celle  qui s'adapte aux circonstances. Sans cacher son admiration  pour l'homme, Michel Terestchenko renoue avec la tradition  du questionnement moral, nourri d'exemples souvent bouleversants,  qui a fait le succès de ses ouvrages précédents.Que ses héros machiavéliens aient le visage d'un président  des États-Unis ou de résistants, les scrupules deviennent,  sous sa plume, la condition de la lucidité et de l'action dans  un monde d'incertitude.

Une réflexion sur le sens du sérieux à travers l'analyse du terme "care", notion renvoyant aux valeurs de prévenance, de responsabilité ou d'attention éducative, traditionnellement associées aux femmes et exclues de toute considération politique. L'auteure défend une éthique, un concept politique majeur pour repenser la démocratie dans sa dimension humaine. ©Electre 2019

Incarnés notamment par les tenants d'une écologie radicale et des idéologies racialistes ou néoféministes, les vertueux, défenseurs autoproclamés du bien et de la morale, investissent la politique, l'entreprise, les médias et la culture, tentant d'imposer leur vision du monde. Enquête sur ces nouveaux censeurs. ©Electre 2022

S'interrogeant sur le caractère répétitif de la transgression des règles par les élites politiques, l'auteur montre qu'il s'explique par des facteurs structuraux : l'autorégulation morale dont usent les dirigeants pour ce qui les concerne d'une part, et la faiblesse des sanctions institutionnelles et judiciaires d'autre part. ©Electre 2022

Bibliogr. p. 295-340