Des chercheurs européens et américains affirment avoir trouvé plus d'un millier de gènes associés à des différences de QI entre individus. Une trouvaille qui suscite la controverse dans la communauté scientifique.

La taille record des baleines à fanons serait un phénomène récent, déclenché par des bouleversements environnementaux. Et les arguments de cette thèse sont solides, a constaté Simon Devos.

L’épigénétique, qui étudie les changements dans l’activité des gènes n’impliquant pas de modification de la séquence ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires, suscite un intérêt grandissant. Cependant, pour Edith Heard, professeure au Collège de France, « l’épigénétique n’est pas au-dessus de la génétique » : des changements épigénétiques majeurs peuvent être conduits par des mutations génétiques. Cela dit, ses mécanismes sont réversibles, contrairement aux mutations génétiques.

Homo sapiens est l’héritier d’une longue lignée animale et il continue d’évoluer. Au plan génétique, il produit du neuf à chaque génération – de petites différences qui peuvent être sélectionnées par nos modes de vie, notre culture et notre environnement. Mais impossible de dire à quoi nous ressemblerons : l’évolution est faite de hasard et de contingence. Chacun peut fantasmer à la manière de Dougal Dixon qui a imaginé, dans les années 1990, des formes extraordinaires.

Dans "L'Architecte invisible", le grand généticien comportementaliste explique en quoi les recherches bouleversent nos idées reçues.