La participation des différents acteurs (Indiens, paysans, petits propriétaires et travailleurs de l'industrie) aux transformations sociales et politiques du Mexique est notamment analysée.

L'auteur affirme l'urgence d'une transformation des rapports sociaux et de la mise en place d'une alternative politique émancipatrice. Il appelle à modifier les modes de production et d'échange, les formes juridiques et institutionnelles, les références idéologiques et culturelles, revisite les notions de valeur d'usage et de valeur d'échange pour proposer une alternative au capitalisme.

L'auteure rend compte des mouvements des femmes et militantes féministes, nés des luttes locales, au sein de la gauche, mouvements anti-apartheid, anti-colonialistes ou indépendantistes. Elle rejette la notion de communauté de femmes qui, selon elle, ne permet pas de comprendre les différentes idéntités et spécificités de conditions des femmes dans le monde.

Ce corpus comprend plus de 70 articles de synthèse sur divers concepts relatifs aux mouvements sociaux et politiques : analyse événementielle, boycott, comportement collectif, grève de la faim, identité collective, etc. Il explique l'origine et le développement de ces notions, en précise les usages et expose les débats qu'elles suscitent.

En Argentine, depuis la rébellion populaire de décembre 2001, de nouveaux mouvements sociaux ont construit des expériences de contre-pouvoirs multiples. Chômeurs et citoyens solidaires ont inventé des nouvelles formes de production et d'échange, de nouveaux liens sociaux, de nouveaux rapports à la politique et à la démocratie. En textes et en photos, ce livre décrit ces pratiques.

L'historien mexicain analyse ici dans le contexte mondial, mais aussi continental et national, l'émergence de mouvements tels que les sans terre du Brésil, les piqueteros argentins ou les néozapatistes au Mexique qui font de l'Amérique latine le nouveau pôle de la rébellion anticapitaliste mondiale.

Cette étude pointe les caractéristiques de l'année 1968 aux Etats-Unis, montrant que la contestation a commencé bien avant et s'est terminée bien après. L'accent est notamment mis sur le poids de la guerre du Vietnam sur le débat politique, la société et l'économie, l'évolution des droits civiques, les raisons de l'assassinat de M. L. King et de R. Kennedy à deux mois d'intervalle.

Ce livre propose de penser les années 1968 en croisant l'étude du phénomène contestataire avec celles des mutations profondes de la société, des cultures politiques et des modes de vie. Pendant ces années se dessinent ainsi un espace de circulation des idées et des pratiques nouvelles, une ère d'émergence et de révolte de la jeunesse.