Partenaire des Rencontres d'Arles, "Le Point" a rendu visite à la photographe, qui expose tout l'été son travail aux Cryptoportiques.

Un impressionnant focus sur la photo japonaise, le graffiti de Harlem à Paris, un regard sur les États-Unis pour le meilleur ou pour le pire, les habitations folles de l'Inde... Zoom sur le meilleur des Rencontres 2024.

Pionnière de l'art féministe portée par l'effervescence de la libération sexuelle, l'Américaine s'attaque depuis soixante ans aux carcans et aux stéréotypes du système patriarcal. Sa voix joyeuse se fait entendre encore aujourd'hui, qui résonnera cet été à Arles dans ses oeuvres fantasques et colorées, odes aux femmes et à leur puissance.

A la fois intime et instructive, la photographie "vernaculaire" ou "orpheline" sauvée de l'oubli par des artistes et des collectionneurs, fait une entrée spectaculaire aux Rencontres d'Arles. Explications.

Pour sa 48e édition, les Rencontres de la photographie ouvrent leur focale à la planète entière, de l'immense Joel Meyerowitz à l'extraordinaire vague de jeunes artistes iraniens.

Toutes deux ont grandi dans le giron de Rome au temps des splendeurs de l’Empire. Aujourd’hui, ces grandes cités méridionales font revivre fièrement leur passé antique. De multiples façons.

Les liens qui unissent Arles à Rome sont forts et anciens. On se souvient des douze bateaux de guerre que César fit construire en un temps record à Arles en 49 avant J.-C., de la création de la colonie d'Arelate qui jouissait du statut privilégié de droit romain, de l'urbanisme de la ville qui en font une vitrine de Rome, ou encore de la copie du bouclier votif offert à Auguste par le Sénat et le peuple romain. Au point que le poète Ausone la qualifie ou VIe siècle de « Gallulo Roma », la petite Rome des Gaules.

Une domus du 1er siècle avant J.-C. à Arles vient de livrer un ensemble étonnant de fresques : dans un très bon état de conservation, ornées de figures de grande taille et de qualité d'exécution remarquable, elles viennent renouveler notre connaissance du lie style pompéien en Gaule.

Pour cette 56e édition, les Rencontres d'Arles se focalisent sur l'Australie et le Brésil, deux pays dont les sociétés postcoloniales se prêtent à l'examen des photographes, autochtones ou non. Avec pour objectif de faire découvrir des scènes artistiques aussi électrisantes que peu exposées.