Parfois, le job de porte-parole consiste à se taire. C'est l'option prise par le directeur général adjoint de la SNCF, Mathias Vicherat, la semaine du 26 février 2018, quand l'explosif rapport Spinetta, qui prône notamment la fin du statut des cheminots, a mis le feu aux syndicats. Une minute de silence pour l'énarque de 39 ans (promo Léopold Sédar Senghor, la fameuse cuvée Macron) qui vient de fêter sa première année dans l'entreprise publique.

Le gouvernement français a présenté, le 21 février 2018, son projet de loi asile et immigration, qui vise à réformer l’accueil des migrants. La législation se durcit dans l’Hexagone et fait débat à l’étranger.

Les Africains demandeurs d’asile dans l’Etat hébreu devront choisir, d’ici au 1er avril 2018, entre l’expulsion ou la détention.

Nés en Italie ou arrivés très jeunes dans la péninsule, toutes et tous de parents étrangers, ils sont plus de huit cent mille à ne pas pouvoir obtenir la nationalité du pays qui les a vus grandir - la législation italienne étant fondée sur le droit du sang et non sur celui du sol. Ces jeunes multiplient les mobilisations pour être reconnus, à la veille d'élections nationales où l'extrême droite agite à grands coups d'amalgame la menace d'une invasion migratoire.

La première République française, en 1792, n'avait pas de président. D'où vient l'idée, qui s'impose finalement en 1848, de confier le pouvoir exécutif à un seul homme ? Et comment ne pas donner un pouvoir disproportionné à celui que l'on décide, alors, de faire élire au suffrage universel ? Le casse-tête constitutionnel autour du statut du chef de l'Etat est, en France, un sport national.