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Angkor. Au-delà des dieux et des rois. Pour une archéologie de la matière

Jamais oublié des Khmers et seulement « découvert » au XIXe siècle par les Européens, le site d’Angkor n’a cessé de fasciner scientifiques et grand public. Nourrissant d’abord un imaginaire romantique, les ruines, enserrées dans une forêt tentaculaire où transparaissaient de gigantesques temples animés de visages, ont laissé place, après des décennies de recherches, à une vision plus scientifique de l’histoire angkorienne. Les recherches archéologiques, notamment menées par l’École française d’Extrême-Orient (), ont ainsi fait surgir au début des années 2000 l’idée d’une mégalopole située au cœur d’un immense royaume dominant la péninsule indochinoise. Désormais, grâce au développement des nouvelles sciences de l’archéologie, les spécialistes accordent une importance inédite à la civilisation matérielle des Khmers et, en particulier, aux matières premières et aux matériaux à l’origine de leurs plus célèbres productions religieuses, ainsi qu’aux objets du quotidien. Nous vous proposons de découvrir dans ce dossier le résultat de ces travaux inédits. Sommaire. Angkor et le royaume angkorien, repères chronologiques. L’Ecole française d’Extrême-Orient, un siècle d’histoire et de recherches archéologiques. Le cuivre et ses alliages : fondre pour le roi au temps d'Angkor. La statuaire en pierre. : matériaux, production et conservation. La céramique en grès kmère, science récente de sources abondantes.
N° de page
pp.30-47
Type