Toute manifestation culturelle prétend prendre le pouls du monde alentour. Dans ce domaine, Cannes ne manque jamais à ses devoirs. Au point cette année de dédier la journée précédant son ouverture officielle à l'Ukraine à travers trois documentaires annoncés en dernière minute. Autre foyer brûlant, le conflit israélo-palestinien figurait dans Once upon a time in Gaza (Prix de la mise en scène Un certain regard), Put Your Soul on Your Hand and Walk (présenté à l'Acid) de la cinéaste iranienne en exil Sepideh Farsi dont l'interprète principale, Fatima Hassouna, a été tuée le 16 avril dernier et Yes de Nadav Lapid, un adieu à Israël au ton de cri de colère dont toutes les sections se sont méfiées jusqu'à sa récupération par la Quinzaine des cinéastes. La compétition était hantée comme jamais par l'ultime planche de salut de nos sociétés déboussolées : la famille sous ses aspects les plus multiples. Sommaire. Affaires de familles. 30 films.