Note Générale : Paris, 1900. L'Exposition Universelle bat son plein, et Gustav Klimt est ©  la f©®te. Le peintre autrichien trouve en France un accueil enjou©♭, alors qu'il est accus©♭ au m©®me moment ©  Vienne pour sa provocation. Car l'artiste vit sa vie comme il peint. Ses mod©·les sont ses muses et il s'amuse ©  les placer, nues, dans des d©♭cors et des positions dr©þlatiques. Ses relations passionn©♭es avec les femmes et sa qu©®te ©♭ternelle de perfection et d'amour se refl©·tent dans toutes ses oeuvres.Formidable artisan, Raoul Ruiz trouve en Gustav Klimt un artiste hors pair pour sa nouvelle fantasmagorie. Il contourne les biopics en vogue, et opte pour la balade onirique dont le peintre sert de guide. Un personnage pivot, ©  la fois centre et regard d'un d©♭lire d'images et de sons. En v©♭ritable ©♭crin, la mise en sc©·ne ©♭pouse l'oeuvre ©♭clat©♭e et ©♭clatante de Klimt. La cam©♭ra balaie les espaces et joue avec les mat©♭riaux, tel un kal©♭idoscope enchant©♭. Inutile de chercher une logique narrative classique, le fil rouge du film est le personnage dont on suit les aventures de mani©·re sensible. On se laisse aller au plaisir primitif du cin©♭ma, cette machine ©  magie ch©·re ©  M©♭li©·s, dont Ruiz est le truculent descendant. La beaut©♭ du spectacle se diffuse dans les arabesques que la cam©♭ra dessine. Des figures subtiles et caressantes, servies par les images splendides de Ricardo Aronovich (Providence, Le temps retrouv©♭). Les couleurs scintillent et magnifient les d©♭lires avant-gardistes d'un artiste hors pair. Et John Malkovich, familier des interpr©♭tations d©♭cal©♭es, trouve en Klimt une figure id©♭ale avec laquelle il s'amuse ©  jouer. Un jeu de l'oie ©♭trange o©' l'on se perd avec malice [www.monsieurcinema.com]_Making of - Extraits - Bandes-annonces._