En 2014, le musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye - a acquis deux bagues appartenant à un trésor mis au jour fortuitement vers 1975 à Nizy-le-Comte, dans l'Aisne. Ces bijoux spectaculaires nous dévoilent les techniques d'orfèvrerie antiques comme les pratiques de thésaurisation de notables gallo-romains.

Aux côtés de ses splendides monuments antiques, Autun conserve une dizaine de nécropoles. Une exposition livre les principaux résultats des fouilles conduites entre 2003 et 2008.

Petite commune située au sud de Nevers dans la Nièvre, Magny-Cours abrite un exceptionnel centre cultuel antique, complexe et inédit, occupé entre le Ier avant J.-C. et le IIIe siècle de notre ère. De quels monuments se composait-il ? Comment fonctionnait-il ? Quelle est son originalité par rapport aux autres sanctuaires du monde gallo-romain ? Autant de questions posées par la campagne de fouille qui s'y est déroulée en 2013 et 2014.

En Dordogne, l'exposition du musée de Vésunna s'intéresse à l'alimentation dans le monde antique et présente les apports des recherches récentes, notamment les travaux menés en Aquitaine. Elle évoque aussi d'une façon originale l'ambiance populaire qui pouvait régner dans une boutique de restauration rapide : le thermopolium.

Martigues est le siège de nombreux habitats gaulois et gallo-romains, occupés entre le VIe siècle av. J.-C. et les premiers siècles de notre ère. Depuis juillet 2014, une fouille d'archéologie préventive y est menée au lieu-dit Tholon au pied et au sein même d'un lycée. Sur ce site baigné par l'étang de Berre, elle révèle les vestiges magnifiquement préservés de la Martigues gallo-romaine, Maritima Avaticorum.

Dans le sud-ouest de la France, en plein coeur des terres gasconnes, Elusa Capitale antique constitue un ensemble gallo-romain unique composé de trois sites archéologiques : la villa gallo-romaine de Séviac, la domus de Cieutat et le musée archéologique du Trésor d'Eauze. Trois sites complémentaires qui nous offrent un panorama inédit de la romanité.

L'une des plus vastes fouilles archéologiques françaises s'est déroulée à quelques kilomètres au nord d'Auxerre en 2015 et 2016. Sur une vingtaine d'hectares, la quinzaine de sites découverts permet de suivre le fil de l'occupation humaine d'une partie de la vallée de l'Yonne sur près de 100 000 ans, du Paléolithique moyen à l'Antiquité tardive.

S'il ne subsiste que très peu de vestiges construits de l'antique Vicus Augustus, actuelle Aoste, celle-ci nous offre toutefois d'importants témoignages de l'intense activité qui fut la sienne, au carrefour de voies majeures de communication. La découverte récente d'un ensemble du début du Moyen Age pose d'ailleurs d'intrigantes questions...

Chaque mois, un objet remarquable présent dans les collections du musée d'Archéologie nationale est mis en évidence et présenté au public.

Horace combattit dans les rangs des républicains avant de devenir, en apparence au moins, l'un des plus fervents partisans d'Auguste et du régime impérial. Cette volte-face idéologique ne manque pas de surprendre. Sans doute parce que nous accordons aux idéologies une place qui n'était pas la leur dans le monde romain. En réalité, jamais Horace n'eut le sentiment de se renier. Il a seulement changé de protecteurs après la défaite de ses amis républicains, fait un pari sur l'avenir en s'attachant à un nouveau réseau, celui des vainqueurs.

Moins célèbres et moins étudiés que leurs homologues de Narbonnaise (Orange, Glanum), les arcs de Besançon (Germanie Supérieure) et de Reims (Gaule Belgique) n'en sont pas moins de magnifiques exemples de l'urbanisme et de l'art monumental romains. Le but du présent article est d'offrir une étude détaillée et comparée de ces deux édifices, faisant ainsi ressortir la profonde originalité de leur décor figuré, mais aussi la proximité qui existe entre eux.