Avec ''Easy Rider", ses dealers à moto et sa BO culte, Peter Fonda et Dennis Hopper inventent le road trip musical. Le film a coûté 501 000 dollars, il en rapportera 60 millions.

La parution dans sa traduction française d'"Il était une fois à Hollywood", remake littéraire de "Once Upon a Time... in Hollywood", est d'abord l'occasion de revenir sur un film que les "Cahiers" ont à sa sortie trop négligé, et qui s'avère être tout simplement l'une des plus grandes oeuvres américaines de ces dix dernières années.

Le moment est particulier pour Hollywood, qui traverse actuellement une crise économique, amplifiée par le développement des plateformes, tandis que, d'un autre côté, cet empire ne cesse de se retourner sur sa propre histoire, comme incapable d'aiguiser son imaginaire à autre chose que du déjà-vu. Les deux problèmes sont bien sûr liés, et il serait aisé d'en déduire que nous assistons à une sorte de chant du cygne.

Les rétrospectives du festival de Locarno et de la Cinémathèque française (jusqu'au 26 octobre 2022), l'ouvrage magistral de Bernard Eisenschitz "Douglas Sirk", né Detlef Sierck sont autant d'excellentes raisons de revenir sur un cinéaste admiré de longue date des cinéphiles en général et de "Positif" en particulier.

La grève des scénaristes américains, aussi justifiée soit-elle, n’est pas près d’ébranler le streamer le plus puissant au monde. Le streaming a modifié le modèle économique. Ce qui était autrefois une activité fondée sur la qualité – les grands succès –, repose aujourd’hui sur le volume – les abonnements. Et dans ce paysage, aucun diffuseur ne surpasse Netflix. Peu de chiffres. Source : "The Economist".

Le réalisateur hollywoodien parle du streaming, des grèves et de la raison pour laquelle son nouveau biopic sur la bombe atomique parle de l’ère de l’IA.

Alors que "May December" de Todd Haynes, le premier film de la boîte de production fondée par Sophie Mas et Natalie Portman, est en compétition à Cannes cette année 2023, la plus française des productrices hollywoodiennes se confie sur sa trajectoire fulgurante.

Caché dans les hauteurs de Beverly Hills, Woodland a été le palais du producteur du "Parrain" et de "Chinatown" avant de devenir son refuge coupé du monde extérieur, quand les affaires de drogue, de meurtre et les échecs au box-office pointèrent le bout de leur nez...

Il aurait pu être footballeur mais il a choisi une vie plus folle encore. L'Israélien Arnon Milchan a été à l'origine de succès comme "Pretty Woman", "L.A. Confidential" ou "Fight Club". Mais pendant vingt ans, il a aussi agi comme agent secret pour les services israéliens.

Dans les années 60, les studios de Dino De Laurentiis ont appâté Hollywood sur les berges du Tibre. Rattrapé par le jeu politique, le mogul italien poursuivra son odyssée en Amérique, laissant derrière lui une maison fantôme... convertie en parc d'attractions.

Producteur britannique de légende, Sir Thomas est un dinosaure, l'un des derniers vrais indépendants. À l'heure du thé, il raconte le tournage pharaonique du "Dernier Empereur", les scandales de Cronenberg, ses virées folles avec Dennis Hopper, les Sex Pistols et Oshima... Tout y passe

Le patron de l’agence d’artistes CAA revient sur les grèves des acteurs d’Hollywood, la défense des stars et parle de Scarlett Johansson contre ChatGPT. Détails. Pas de chiffres.