"Ce livre m'a beaucoup plu, car il donne des précisions sur le journal d'Anne Frank, celui-ci étant un ouvrage plutôt complexe, si une explication ne l'accompagne pas. Il parle de tous les faits qu'Anne Frank a pu rencontrer au cours de sa vie, de ce qu'elle a pu ressentir pendant toutes ses années où elle pouvait mourir du jour au lendemain. Il donne toutes les réponses aux questions que l'on peut se poser en lisant son journal d'Anne Frank. C'est donc un complément ou une introduction à lire absolument, et ça en vaut vraiment la peine."(Audrey) "Ce livre n'est pas le résumé du journal d'Anne Frank, mais l'explicatif de la vie des Juifs avant et après Hitler. Il nous en parle à travers l'histoire d'Anne Frank. L'auteur s'appuie sur le journal et nous aide à mieux comprendre ce qui s'est passé." (Cécile). Comité de lecture La Tempête. (Citrouille).

L'ancien président de la Knesset analyse l'évolution du discours politique en Israël. Il condamne les positions nationalistes, la définition exclusive de l'identité de l'Etat d'Israël par rapport à la Shoah, les positions des extrémistes religieux et l'usage de la force militaire, et plaide pour un retour aux valeurs universalistes et humanistes du judaïsme. Il évoque son enfance et ses parents.

C'est juste après avoir vu {Shoah} qu'Annie Leclerc s'est juré d'écrire ces {Exercices de mémoire}, un texte qui se lit comme une injonction (mais suppliante) à ne pas oublier, ne plus oublier. Cette promesse d'écrire est aussi la réponse d'une non-juive à une culpabilité et à des larmes dont elle ne veut surtout pas s'exclure. Après les images de {Shoah} subsiste une seule certitude : le devoir de mémoire, le seul qui parce qu'il est toute rigueur et douleur donne un commencement de réponse à l'horreur qui n'est pas seulement derrière nous mais tisse, compose l'histoire même de ce siècle. Dès lors, comment la petite fille que les trains ont toujours fascinée peut-elle s'accommoder de ces trains de la mort qu'elle a découverts un jour ? Comment l'étudiante en philosophie qui révère Heidegger peut-elle accepter son implication dans le nazisme ? C'est seulement en décidant d'assumer en toute conscience ce travail exigeant de mémoire et de lucidité qui implique de ne se mettre jamais à l'écart, c'est-à-dire hors mémoire, de ce qui restera {ad aeternam} une plaie béante de l'humanité. "...Requise de parler, j'ai au moins fini de prétendre que je n'étais pas concernée. J'ai promis d'interroger l'oubli, le regard détourné, les oreilles bouchées, l'effacement de la question. D'essayer de penser à l'impensable..."

L'analyse du véritable rôle de Reinhard Heydrich, l'homme qui mit en place le plan d'ensemble de la déportation des Juifs d'Europe durant la Seconde Guerre mondiale.