Le Palais Strozzi à Florence, en collaboration avec le Getty Museum de Los Angeles et la National Gallery of Art de Washington, a réussi la gageure de réunir une cinquantaine de grands bronzes hellénistiques : trésors rares, rescapés des fontes ou des destructions au fil des siècles, ils illustrent la splendeur de l'art grec qui se répand dans le monde méditerranéen du IVe siècle av. J.-C. au IIe siècle ap. J.-C. Entretien avec Kenneth Lapatin, commissaire de l'exposition et conservateur au département des Antiquités du J. Paul Getty Museum de Los Angeles.

Connue par quelques textes, dont les plus anciens sont l'"Iliade" et l'"Odyssée" d'Homère, la cuisine grecque est aujourd'hui scrutée par les archéologues. Fromage de chèvre, huile d'olive, pain et vin semblent de toute éternité. Pourtant, une promenade culinaire du Néolithique moyen à l'époque ottomane - soit huit millénaires - montre combien ingrédients et plats ont varié, se sont diversifiés et enrichis au fil des contacts avec le vaste monde. Découverte d'un sujet d'étude encore tout frais.

A l'époque classique, la folie est signifiée par le terme mania mais différentes origines lui sont attribuées. Les médecins l'expliquent d'un point de vue physiologique et tentent d'établir une typologie des troubles qui affectent le raisonnement en distinguant de la mania d'autres pathologies telles que l'épilepsie et la mélancolie. Ces considérations peuvent paraître en opposition avec les descriptions du théâtre tragique qui attribuent une origine divine aux troubles de la raison et les associent à la souffrance et à la destruction.