Un axe majeur des échanges Est-Ouest est en train de naître sur le tracé de la légendaire piste caravanière. Nos journalistes ont parcouru ce chantier titanesque, de l'Azerbaïdjan à la Chine occidentale.

En Chine, dans une oasis située sur la route de la Soie, des milliers de bouddhas fascinent les spécialistes autant que les touristes.

Steppes désolées, deserts infranchissables, sommets de plus de 8000 mètres : l'Asie centrale est le pays des extrèmes.

Avec la bénédiction des aurorités turques et chinoises, un petit groupe d'aventuriers montés sur des chameaux de Bactriane a refait le chemin des caravanes d'autrefois.

La Chine fait le pari de ressusciter la route de la Soie. Avec ce projet amorcé il y a quatre ans, le pays entend affirmer son hégémonie économique et politique sur l'espace eurasiatique.

Attestés à partir du IIe siècle avant notre ère, les routes de la Soie mirent en contact l'Europe et l'Asie. Elles virent circuler marchands, diplomates, techniciens, soldats et religieux, qui participèrent à la diffusion des objets et des savoirs. Qui furent ces passeurs, qu'ont-ils transmis ?

Parcourue par des milliers de jeunes Afghans en quête de liberté et d'une vie meilleure en Occident, la ″voie noire″ est le plus grand réseau de routes clandestines au monde. Le voyage se compte en mois, les kilomètres en milliers.

Sais-tu que pour être à la mode, dans les riches familles de l'Empire romain, il faut absolument porter des vêtements en soie ? Oui, mais ce beau tissu, doux, fi n, et très agréable à porter, est le plus cher de tous ! Pourquoi ? Parce qu'on le fait venir de Chine Des marchands le transportent sur des milliers de kilomètres, empruntant un très long chemin reliant l'Asie à la mer Méditerranée.