Nul n'a été surpris d'apprendre que Washington disposait d'un puissant système d'espionnage, mais la révélation de son ampleur par l'informaticien Edward Snowden a créé un scandale planétaire. Aux Etats-Unis, la nouvelle fut accueillie avec une certaine apathie. Le temps s'est révolu où les affaires d'écoutes téléphoniques déclenchaient l'ire de la population, des médias... et des entreprises de télécommunications.

Tandis que les révélations sur l'espionnage systématique de ses alliés embarrassent Washington, Moscou paraît aligner les succès sur la scène internationale (affaire Snowden, question syrienne). Héritière d'une diplomatie redoutée mais affaiblie depuis la chute de l'URSS, la Russie estime avoir enfin retrouvé son rang de grande puissance.

C'est le troisième pilier de la sécurité américaine, avec le FBI et la CIA, et le plus secret. Selon l'un de ses employés, la National Security Agency espionne toutes nos conversations, stocke tous nos messages. Une révélation qui n'indigne guère les Américain.

L'Union européenne, ses institutions, ses ambassades... Sous prétexte de lutte antiterroriste, l'Amérique espionne aussi ses partenaires, désignés comme de vulgaire ″pays cibles″. Les experts européens ne s'en étonnent pas vraiment, mais les politiques s'étouffent de colère.

Les images déclassifiées du programme américain Corona de la CIA viennent d'être réunies en atlas. Une aubaine pour les chercheurs qui y découvrent des vestiges méconnus.

Amateurs d'Angry Birds, aux abris ! Les agences de renseignement américaine et britannique ont, entre autres, utilisé le célèbre jeu de lancer de volatiles comme mouchard. Objectif : collecter massivement des données confidentielles sur les joueurs.