Simple et noble : c'est ainsi que Sir John Barbirolli décrivait Kathleen Ferrier. Près de soixante-dix ans après sa mort, le rayonnement de la contralto britannique demeure intact. L'écouter aujourd'hui, c'est pénétrer dans un univers où la diversité des époques et des styles est unifiée par un regard et un timbre. Kathleen nous prend par la main et nous mène à travers des paysages qui furent les siens, pour nous aider à y trouver une part de nous-mêmes.

Les nouveaux militants, la laïcité, l'avenir de la presse... Le chef, depuis décembre 2020, du bureau de Paris du "New York Times" pose un regard de sage sur les débats qui enflamment la France et l'Amérique.

Le Royaume-Uni est désormais hors de l’Union européenne. C’est l’aboutissement d’une histoire marquée par une montée d’un euroscepticisme auquel s’ajoutent des facteurs plus conjoncturels. Le référendum de 2016 a manifesté les fractures qui divisent le pays et qui risquent de peser sur les conséquences du "Brexit".

Certains voient en elle "a femme la plus dangereuse du Royaume-Uni". La First Minister, comme on dit en Ecosse, est déterminée à obtenir un nouveau référendum sur l’indépendance dans la foulée des élections législatives du 6 mai 2021, dont elle est la grande favorite. Chez cette militante précoce, ce rêve vient de loin, de sa détestation de la politique conservatrice de Margaret Thatcher qui a durement frappé dans les années 1980 la ville d’Irvine, où elle est née. Cette base arrière a façonné tout son engagement.

Au Royaume-Uni, les premiers vaccins contre le coronavirus ont été salués par des discours nationalistes : se couper de l'Europe aurait permis aux britanniques d'obtenir une longueur d'avance concernant la campagne de vaccination. Mais cet argument est-il juste ? Pourquoi le pays fait-il du vaccin un symbole de sa souveraineté nationale retrouvée ?

L'un des arguments phares de la campagne du Brexit était le besoin pour le Royaume-Uni de retrouver sa culture et sa souveraineté nationale. Cependant, depuis leur entrée au sein de l'Union en 1976, les britanniques sont devenus bien plus européens qu'ils ne voudraient le croire. Retour sur les conséquences d'un demi-siècle de libre échange...

Lancée le 13 juin 2021, cette chaîne d'info ultraconservatrice se veut l'antithèse d'une BBC estimée trop londonienne et politiquement correcte. GB News mise sur les débats polémiques, les propos provocateurs et les interviews musclées pour faire de l'audience et attirer les annonceurs.

Ses photographies sur la guerre de Crimée, résultat d'une commande passée par la reine Victoria, sont passées à la postérité. Son oeuvre est toutefois bien plus riche. Retour sur un parcours indissociable d'une figure centrale de la photographie du XIXe au Royaume-Uni.

En 1998, en Irlande, un traité de paix mettait fin à trente ans de conflit armé entre nationalistes catholiques et loyalistes protestants. Mais pour Margaret, Joseph, Alan ou Ann, traumatisés par la perte d'un proche, la plaie ne s'est jamais refermée. Leur quête de justice et de vérité n'a jamais pu aboutir dans un pays où les investigations ont souvent tourné court. Et leur mince espoir de tourner un jour la page est actuellement menacé par le projet de loi d'amnistie porté par le premier ministre britannique, Boris Johnson.

A Londres et à New York, les fashion weeks printemps-été 2022 ont célébré la joie du retour à une vie (presque) normale. L'occasion, pour les nouveaux venus, de faire preuve de toutes les audaces. Et pour les grands noms, malgré quelques absents notables, de dévoiler des collections comme autant d'odes à la liberté.

La City a perdu de sa superbe depuis les années 2000. La Bourse londonienne ne regroupe plus que 4 % des introductions réalisées en bourse en 2021, contre 20 % quinze ans plus tôt. Le nombre de sociétés cotées chez elle a baissé de 40 % depuis 2007. Plusieurs raisons expliquent ce déclin : conjoncturelles, notamment le Brexit, qui a fait fuir de nombreux investisseurs ; mais aussi structurelles, comme la réglementation peu favorable aux nouveaux acteurs technologiques, ou ses règles trop strictes qui poussent les entreprises à aller voir ailleurs.

Donald Trump a un jour surnommé Boris Johnson "the British Trump". Joe Biden, qui s'est prononcé contre le Brexit et la politique britannique envers l'Irlande du Nord lors de sa campagne, lui a réservé un accueil plus modéré depuis le début de sa présidence. Johnson, quant à lui, a comme le reste de ses camarades européens très mal accueilli la politique de Biden concernant l'Afghanistan. Dans cette confusion, la "sepcial relationship" est-elle en danger ?